Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a affirmé, ce mardi, que le niveau d’impunité dans le monde « n’est ni politiquement défendable ni moralement acceptable ».
Dans son discours à l’ouverture du débat général de haut niveau de la 79e session de l’AG de l’ONU Guterres a souligné, dans le même sens, qu' »un nombre croissant de gouvernements et d’autres encore pensent qu’ils peuvent piétiner le droit international et fermer les yeux sur les décisions des tribunaux internationaux ».
Dans le sillage, Guterres a ainsi condamné fermement « les violations flagrantes du droit international et des droits de l’homme qui deviennent de plus en plus courantes » et exhorté les pays à réaffirmer leur engagement envers la Charte des Nations Unies et le droit international humanitaire.
« Cette impunité existe partout, au Moyen-Orient, au cœur de l’Europe, dans la Corne de l’Afrique et ailleurs », a t-il affirmé soulignant que la communauté internationale doit renforcer ses efforts pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la libération des détenus.
Il a également réaffirmé la nécessité de mettre en œuvre la solution à deux États et de mettre fin aux activités de colonisation sionistes en Cisjordanie occupée.
Guterres: Les inégalités se sont aggravées
Le SG de l’ONU a également abordé la question des inégalités, estimant que « l’écart de richesse s’est considérablement creusé depuis la pandémie de Covid-19, les individus les plus riches bénéficiant d’une richesse sans précédent tandis que les pauvres du monde souffrent davantage ».
Le monde, a t-il fait remarquer « ne s’est pas remis de l’aggravation des inégalités causée par la pandémie ». « Alors qu’un tiers des 75 pays les plus pauvres du monde se trouvent aujourd’hui dans une situation pire qu’il y a 5 ans, la richesse des 5 hommes les plus riches du monde a plus que doublé », a t-il ajouté.