Il veut qu’ils aient 40% des sièges dans les assemblées élues : La carte jeunes de Tebboune

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Par Djilali B.

 

La jeunesse, au même titre que l’économie, était au cœur des engagements du candidat Abdelmadjid Tebboune qu’il s’apprête aujourd’hui à mettre en œuvre dans le cadre de son programme.

Placée en tête de ses priorités, Abdelmadjid Tebboune propose pour les jeunes un spectre d’opportunités pour répondre à leurs besoins en matière d’emploi, de création d’entreprises et de startups, de soutien aux diplômés ainsi qu’aux chômeurs et primo-demandeurs. Il est acquis que les jeunes bénéficieront de toutes les opportunités exposées en termes d’offres d’emploi que le Président réélu s’est engagé à démultiplier durant son second mandat, en termes de salaires ou en allocation chômage en termes de soutien et d’avantages à la création d’entreprises et de startups. Plutôt volontariste lorsqu’il s’adressa aux jeunes de Djanet les invitant à formuler des propositions dans les domaines du tourisme et l’agriculture et des services, qui seront, a-t-il affirmé, toutes acceptées. «Tous vos dossiers seront acceptés», avait-il déclaré. Et l’engagement est valable pour les jeunes des autres régions appelés à «faire» des dossiers ciblés, innovants et à forte valeur ajoutée.

Les perspectives sont nombreuses pour cette catégorie sociale souvent ignorée des programmes présidentiels alors qu’elle est glorifiée dans tous les discours, sous le label de l’avenir, sans qu’elle ait un jour l’occasion de trouver une place dans une quelconque institution pour exprimer ses opinions, ses idées…

Le président Tebboune se propose d’aller encore plus loin dans ses faveurs pour cette catégorie, relativement marginalisée, en dehors des préoccupations des gouvernants, en lui offrant une autre opportunité : participer à la vie politique avec un rôle plus actif.

En effet, il avait préconisé d’atteindre un quota de 40% de sièges pour les jeunes dans toutes les assemblées élues et même à leur présidence. Il s’agit en fait d’une ouverture, d’une invitation faite aux jeunes pour investir la sphère politique au même titre que la sphère économique.

 

La petite révolution majeure

La démarche peut s’inscrire dans le cadre des réformes institutionnelles, notamment la révision des codes communal et de wilaya avec l’octroi de davantage de prérogatives aux élus. Une opération qui va accompagner l’autre processus de réformes envisagé qui est d’opérer un autre découpage administratif.

Le candidat Abdelmadjid Tebboune a préféré la dénomination découpage territorial à celle de découpage administratif. Parce que, selon lui, les paramètres pris en compte ne sont pas de l’ordre géographique mais prennent en compte le facteur humain et l’équilibre économique entre les différentes régions et wilayas de telle sorte à créer une solidarité territoriale entre les wilayas.

Cela ouvre la voie à la création de nouvelles assemblées locales, des APC et des APW. Le pays passera ainsi à environ une centaine de wilayas, toutes dotées bien sûr d’une assemblée (APW) et de nouvelles communes à pourvoir aussi en assemblées. Autant de chances pour les jeunes de briguer des mandats, des sièges et de possibilités de présider des assemblées.

Ce sera sans doute une petite révolution dans l’establishment politique algérien.