Israël – Iran : la tension monte

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Par Amar R.

L’administration Trump envisagerait sérieusement en effet se joindre aux frappes contre les installations nucléaires iraniennes croit savoir en effet l’agence Axios en faisant état du possible soutien américain à l’entité sioniste pour cibler le site d’enrichissement nucléaire fordow, qui est creusé profondément dans une montagne.
Donald Trump aussi a fait une série d’annonces dans ce sens, à commencer par sa déclaration que « la patience des États-Unis s’épuisait ». En quittant dans la précipitation le sommet du G7 au Canada, Trump a indiqué que son départ n’avait « rien à voir » avec la recherche d’un accord entre Israël et l’Iran, et il s’agissait de quelque chose de « bien plus grand » que ce à quoi on s’attendait. Auparavant, dans un post, le président américain a appelé à évacuer Téhéran, affirmant : «Il va y avoir beaucoup de choses horribles qui vont se passer, et ce serait beaucoup plus sûr pour les habitants d’évacuer ». « Tout le monde devrait immédiatement évacuer Téhéran ! », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.

Les Téhéranais quittent par milliers la métropole
Et au moment où les Téhéranais ont commencé à quitter par milliers cette grande métropole de 9 à 10 millions d’habitants, et des bombardiers stratégiques B2 sont dépêchés vers la base de Diego Gracia, et que le porte-avion USS Nimitz s’est mis en route pour une éventuelle participation aux frappes contre les l’Iran, voilà que Donald Trump a continué à entretenir la confusion. À bord de l’avion qui le ramenait du G7 hier, il a déclaré vouloir une «vraie fin» au problème nucléaire avec l’Iran. Il a souhaité une «fin réelle» au conflit, avant d’ajouter : l’Iran pourrait aussi «renoncer complètement, ça irait également». Dans un autre post publié hier, le président américain a déclaré : «On savait où se trouvait Khamenei, mais «nous n’allons pas l’éliminer, du moins pas pour l’instant», dans une tentative de convaincre Téhéran de capituler.
Pour Trump, l’Iran n’aura pas d’autres choix, après l’expiration du délai de 60 jours qu’il lui avait accordé pour renoncer à son programme nucléaire.

Les attaques aériennes des deux camps se poursuivent
Pendant ce temps-là, de fortes explosions ont été entendues dans les quartiers nord, ouest et du centre de la capitale iranienne Téhéran et dans la ville d’Ispahan, dans le centre de l’Iran, tandis que les sirènes d’alerte aérienne ont retenti tôt hier à l’aube dans plusieurs points du nord des territoires occupés. Plusieurs explosions ont été entendues à Tel-Aviv et Jérusalem. Les Gardiens de la Révolution iraniens ont dit avoir lancé une attaque visant les bases aériennes sionistes d’où, selon eux, des avions de combat ont décollé pour bombarder le territoire iranien.
L’Iran a annoncé hier soir des attaques « punitives » imminentes contre l’entité sioniste et l’armée a appelé à l’évacuation des habitants des grandes villes israéliennes, en particulier Tel-Aviv et Haïfa au cinquième jour de la confrontation meurtrière déclenchée vendredi par une attaque massive sioniste.

Appels à la désescalade
Dans ce contexte, Paris, Berlin et Londres ont exhorté Téhéran à négocier « au plus vite, sans préconditions ». Pour sa part, le Kremlin a dit « constater » la « réticence » de l’entité sioniste à accepter une médiation extérieure, comme le propose le président russe Vladimir Poutine, pour régler le conflit avec l’Iran, alors que la Chine accuse Donald Trump de « jeter de l’huile sur le feu » dans le conflit, après que le président américain a conseillé aux habitants de Téhéran d’évacuer « immédiatement » et a appelé les autorités iraniennes à signer un accord.
Les dirigeants du G7, réunis au Canada, ont affirmé le droit d’«Israël» à « se défendre » et appelé à « protéger les civils » dans une déclaration commune publiée lundi.
Dans le même texte, ils affirment que «l’Iran ne pourra jamais disposer d’une arme nucléaire», demandant que «la résolution de la crise en Iran aboutisse à une désescalade plus vaste des hostilités au Moyen-Orient, y compris à un cessez-le-feu à Ghaza».
De leur côté, les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays arabes et musulmans ont exprimé lundi, dans un communiqué commun, leur rejet et leur condamnation des attaques sionistes contre l’Iran, qui se poursuivent depuis vendredi dernier, appelant au respect de la souveraineté des Etats, de l’intégrité de leurs territoires et à la résolution des différends par des moyens pacifiques.