L1 : un nouveau calendrier sera établi

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Sadi participe à la réunion du comité exécutif de la CAF

PAR MALIK A.

La Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé l’interdiction des déplacements des supporters pour les sept dernières journées du championnat de Ligue 1 Mobilis. Cette décision fait suite aux récents incidents violents ayant émaillé le match entre le Mouloudia d’Alger et l’US Biskra.

Réunie en session d’urgence sous la présidence de Walid Sadi, la FAF a tranché dans le vif afin de contenir la montée de la violence dans les stades. Cette interdiction prendra effet dès le 30 avril et ne concernera que les rencontres de Ligue 1. Les derbies locaux feront exception, avec un quota de supporters fixé au cas par cas par la Commission de sécurité. L’origine de cette décision : les affrontements entre supporters du MCA et des habitants de Ben S’rour, ainsi que le décès tragique d’un fan mouloudéen, percuté par un camion alors qu’il   fuyait les heurts à Bir Nâam. Des événements qui ont créé une onde de choc et précipité la prise de cette mesure d’urgence. Lors de la même réunion, la Ligue de football professionnel a annoncé qu’un nouveau calendrier sera établi une fois que les matchs en retard seront reprogrammés. L’instance qui gère le championnat de Ligue 1 affirme que toutes les rencontres en retard seront jouées avant les dernières journées, qui verra le championnat 2024-2025 se terminer le 21 juin au lieu du 4 juin. Une adaptation nécessaire également en raison de la finale de la Coupe d’Algérie, qui pourrait se jouer fin juin ou début juillet entre le CR Belouizdad et l’USM Alger. Par ailleurs, le président Walid Sadi a demandé un étalement des rencontres sur la semaine entière afin de pouvoir organiser un maximum de matches avec la VAR. Autre mesure notable : les responsables de communication des clubs devront, dès la saison prochaine, justifier d’un diplôme universitaire et d’au moins cinq ans d’expérience. Cette directive, encore à valider par le Bureau fédéral, vise à éviter les débordements verbaux dans un contexte de tensions grandissantes. Toute déclaration incitant à la violence pourra désormais faire l’objet de poursuites judiciaires, ont insisté les représentants des ministères présents à la réunion (Justice, Intérieur, Communication, et sécurité).