/Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a affirmé hier lors de l’inauguration de la foire de la production algérienne que la balance commerciale a enregistré un résultat très encourageant durant l’année en cours.
D’après les chiffres avancés par le Premier ministre, la balance commerciale a enregistré un excédent de 1,04 milliard de dollars à la fin novembre dernier. Selon le Premier ministre cet excédent est réalisé grâce à «la maitrise du marché national.» Pour maintenir le cap, le Premier ministre a insisté sur «l’amélioration de la compétitivité de la production nationale» pour pouvoir conquérir le marché international. L’objectif escompté par les pouvoirs publics est de réduire la facture des importances et l’augmentation des exportations hors hydrocarbures. Pour ce faire, le Premier ministre estime que le recours à l’adoption de la politique protectionniste a démontré ses limites et invite les opérateurs activant dans les différents secteurs à renforcer et améliorer la compétitivité de leur production. «Le produit national doit être plus compétitif, car les mesures protectionnistes ne durent pas», a-t-il insisté, avant d’ajouter : «Nous pouvons mettre en place des mesures protectionnistes pendant deux ou trois ans, mais elles ne vont pas durer, la solution consistant en le développement de la compétitivité et de la capacité du produit national de concurrencer le produit étranger». Pour accompagner les acteurs économiques à la réalisation de cette tâche, le premier ministre a incité les entreprises à investir dans le recours à la recherche pratique à travers la création d’un centre de recherche et de développement au niveau de chaque entreprise de production. S’exprimant dans ce sens le Premier ministre a fait état de l’existence de plus de 50 centres de recherche au niveau national pouvant bénéficier au développement des différents produits.»
Soutien aux jeunes de la diaspora
Selon le Premier ministre tous les ingrédients sont réunis pour l’amélioration de la compétitivité de la production nationale à commencer par «le cout de la main d’œuvre locale et d’autres facteurs à l’échelle internationale comme la renonciation par certains pays européens à certaines industries en raison de la hausse des prix énergétiques», a-t-il constaté. Pour ce qui est de l’accompagnement par l’Etat des investisseurs sérieux notamment ceux issus de la diaspora, le Premier ministre a souligné la position de son gouvernement sur cette question et affirme que ces derniers auront «le plein soutien du Gouvernement.» «Les jeunes Algériens établis à l’étranger qui reviennent au pays pour lancer des investissements bénéficieront de tout le soutien et l’accompagnement nécessaire à la réussite de leurs projets», a tenu à affirmer le Premier ministre.
A. B.
