La Colombie a franchi une nouvelle étape dans sa politique de soutien à la cause palestinienne en nommant son premier ambassadeur en Palestine, Jorge Iván Ospina, ancien maire de la ville de Cali et proche du président Gustavo Petro, représentera désormais Bogotá à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Cette nomination, annoncée lundi par le ministère colombien des Affaires étrangères, intervient dans la foulée de la rupture officielle des relations diplomatiques entre la Colombie et l’entité sioniste.
Le président Petro avait qualifié le gouvernement sioniste de génocidaire en mai 2024, dénonçant ainsi les violences exercées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
L’initiative avait été amorcée un an plus tôt avec l’annonce de l’ouverture d’une ambassade à Ramallah. Selon un décret signé par la ministre des Affaires étrangères Laura Sarabia le 22 mai, l’ambassadeur Ospina a été formellement accepté par les autorités palestiniennes le 5 mai dernier.
Un mouvement international en faveur de la Palestine
Cette décision s’inscrit dans un mouvement international de plus en plus affirmé. Le Premier ministre de Malte a lui aussi déclaré, dimanche, que son pays reconnaîtra officiellement l’État de Palestine dès le mois prochain. Il a souligné les efforts de son gouvernement pour mettre fin aux souffrances civiles à Gaza, dénoncer les massacres et faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans l’enclave assiégée.
Un bilan humain catastrophique à Gaza
D’après les autorités sanitaires palestiniennes, les frappes et opérations militaires menées par l’entité sioniste depuis le 7 octobre 2023 ont causé 54.056 martyrs et 123.129 blessés.
