Haraz Andalouziria, une nouvelle comédie musicale revisitant une pièce classique du patrimoine à travers la musique, le théâtre et la danse, a été présenté vendredi soir à Alger.
Accueilli au Théâtre national Mahiédine-Bachtarzi (TNA), ce spectacle produit par l’Association culturelle « Ahl El fen » et réalisé par Chakir Bourahla, met en scène une histoire fantastique puisée du qcid d’El Harraz, chanté par de grands interprètes du chaabi à l’image d’El Hachemi Guerouabi ou Amar Ezzahi.
Sur scène, « Haraz Andalouziria » raconte l’histoire de « Laachik », jeune amoureux de Aouicha, sa bien-aimée, séquestrée par El Harraz, en laissant son amoureux noyé dans son chagrin.
En désespoir de cause, Laachik multiplie des tentatives, sous des déguisements successifs, pour libérer et retrouver Aouicha, retenue contre son gré au palais, hautement surveillé.
Servi par une pléiade de comédiens, musiciens et danseurs, ce spectacle de 90 minutes commence par une introduction musicale d’El Harraz, avant que Hani Bourahla, dans le rôle du conteur, Laachik, Aouicha et d’autres personnages, fassent leur entrée.
Puisant dans le registre musical algérien, le spectacle a revisité de célèbres pièces du chaabi et de l’andalou notamment « Ah ya belaredj » et « Sal aala zine ».