La droite française regrette la fin de la crise entre Paris et Alger

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Comme il était prévisible, l’échange entre les présidents Tebboune et Macron devant sceller la fin de la brouille entre l’Algérie et la France n’a pas plu à droite. Au sein de ce courant qui regroupe des personnalités très hostiles à l’Algérie, le retour à la normale dans les relations entre les deux pays est mal perçu. L’autre point dérangeant est la défaite de la ligne défendue par Bruno Retailleau qui représentait jusque-là ce courant dans le gouvernement Bayrou.

Ainsi, Laurent Wauquiez, concurrent de Retailleau pour la présidence du parti Les Républicains, s’est exprimé sur le réseau social X pour crier sa colère concernant une défaite de la France face à l’Algérie. «L’Exécutif a décidé de capituler face à l’Algérie. Que vont devenir les OQTF dangereux que l’Algérie a refusé de reprendre ?», a-t-il écrit.

De son côté, Eric Ciotti qui a quitté Les Républicains pour former une formation d’extrême droite, a carrément mis en avant un échec de Bruno Retailleau. «La ‘‘riposte graduée’’ et les coups de menton de Bruno Retailleau n’ont servi à rien», a déploré l’élu niçois. Ce dernier en a rajouté une couche en s’attaquant au président français Emmanuel Macron. «Conclusion de cette affaire algérienne : à la fin, c’est Macron qui décide. C’est ce que j’ai toujours dit à mes anciens camarades LR qui sont allés se fourvoyer dans ce gouvernement piloté par l’Elysée sur les sujets essentiels», a-t-il ajouté.