Les soupçons d’ingérence se confirment autour du journaliste Rachid M’Barki. La justice française a annoncé la mise en examen du journaliste le 8 décembre pour abus de confiance et corruption privée passive. Licencié en février 2022 par la chaîne BFM TV, le journaliste Rachid M’Barki avait entre autres utilisé l’expression « Sahara marocain » à l’antenne lors d’un journal télévisé. Après le dépôt de plainte de la chaîne, le collectif de journalistes Forbidden Stories a mené l’enquête et l’a accusé d’être « financé » par le Maroc pour tenir un discours pareil à l’antenne. Ils dévoilent que BFMTV a diffusé des informations fournies par une agence de désinformation israélienne avec l’appui du journaliste Rachid
M’Barki. L’enquête baptisée « Story Killers », révèle ainsi que ces fausses informations sont l’œuvre d’une « officine spécialisée dans la désinformation » basée à Tel-Aviv, en Israël, et dénommée Team Jorge. Rachid M’Barki a annoncé, le 18 décembre, avoir rejoint l’équipe d’Atlantic Radio au Maroc.
