Par Mohamed Medjahdi
La mosquée El A’adham dont la construction remonte à la fin du 18e siècle (1884), représente un pan important de l’histoire de la ville de Sidi Bel-Abbès. Il s’agit, selon les responsables de la direction de la culture, d’un patrimoine matériel et spirituel, jusque-là non apprécié à sa juste valeur, en dépit des tentatives exercées dans ce sens.
S’étendant sur une superficie de 1743 m2 , cet édifice, avec ses 75 piliers et 58 fenêtres se situe au centre ville, vers le vieux quartier des Grabas (ex rue d’Austerlitz).Incontournable dans la capitale de la Mekkera , la visite de la Mosquée, un vaste bâtiment d’inspiration avec son minaret, et les contreforts bardés d’armatures en bois aux multiples fonctions notamment décoratifs, participent à la solidité de l’édifice et, comme échafaudages, facilitent également le rafraîchissement du bâtiment.
D’une capacité de 1000 fidèles, cette mosquée à-on a souligné a vu une extension en 1945, des opérations d’aménagement en 1961, et une grande opération de restauration en 2007. Visitée par de nombreux savants, notamment El Bachir El Ibrahimi, cette mosquée et grâce à son école coranique ,lui revient l’insigne privilège d’ancien de nombreux imams et mourchidine à l’image de cheikh Bouasria Bagdad et Cheikh Abdelkader Bensadji
Cette première mosquée dans la région de Sidi Bel-Abbès, caractérisée par trois entrées, reste une destination touristique selon les responsables de la culture de la wilaya de Sidi Bel-Abbès, car elle s’agit d’une extraordinaire avec des caractéristiques architecturales.