La candidate de l’Algérie au poste de vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), a été élue, ce samedi, à Addis-Abeba.
Selon les informations rendues publiques, la représentante de l’Algérie, l’ambassadrice Selma Malika Haddadi, a été élue avec 33 voix, écartant ainsi sa concurrente marocaine.
Âgée de 47 ans, Mme Haddadi a cumulé plus de deux décennies d’expérience en faveur de la paix et de l’unité du continent. Elle a occupé, de mars 2023 à avril 2024, le poste de directrice générale Afrique au ministère des Affaires étrangères, et entre 2019 et 2023, le poste d’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire au Kenya et au Soudan du Sud.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, qui lançait, le 15 décembre dernier, la campagne de la candidate de l’Algérie avait expliqué, pour rappel, que « la candidature de l’ambassadrice Haddadi à cette élection dénote l’attention particulière que porte le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la contribution de l’Algérie au renforcement de l’action africaine commune pour contribuer à la promotion et la réalisation de l’agenda collectif pour la paix, la stabilité et la prospérité partagée sur le continent ».
A la même occasion, le ministre avait souligné que dans le cas où elle viendrait à être élue la représentante de l’Algérie « apportera à la Commission de l’UA l’énergie requise, le dynamisme nécessaire et l’efficacité souhaitée pour une gestion plus saine afin de libérer tout le potentiel de l’Afrique que nous voulons et de l’Afrique que nous chérissons ».
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