L’Algérie assurera le suivi de l’application du cessez-le-feu à Ghaza

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Attaf au Conseil de sécurité

Le ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, Ahmed Attaf, a affirmé, ce lundi, qu’en sa qualité de présidente en exercice du Conseil de sécurité international, l’Algérie assurera le suivi de l’application de l’accord de cessez-le-feu à Ghaza.

« En tant que présidente en exercice du Conseil de sécurité, l’Algérie assurera le suivi de cet accord et veillera à son application, avec une évaluation périodique, et interviendra pour lever les obstacles pouvant entraver son application », a affirmé Attaf lors d’une interview sur « Al24 news ».

Soulignant que ce cessez-le-feu s’inscrit dans un cadre plus large du règlement durable et définitif de la question palestinienne en application de la légalité internationale, Attaf a rappelé que cet accord « a été longtemps attendu et l’Algérie a œuvré, depuis son adhésion au Conseil de sécurité en qualité de membre non permanent, à ce que la priorité absolue soit accordée à la cause palestinienne et au cessez-le-feu pour mettre fin aux souffrances des populations de Ghaza ».

Un accord en trois étapes

L’accord en question prévoit trois étapes, « la première concerne le cessez-le-feu et le début des secours pour la population de Ghaza avec le retrait de l’armée israélienne des grandes agglomérations ».

La deuxième étape « est liée à l’opération d’élargissement de l’échange d’otages et de détenus, entamée par l’occupation dans une première étape, l’intensification des opérations de secours à Ghaza, et la troisième et dernière étape concernera les dispositions politiques, administratives et sécuritaires pour Ghaza dans ce qui est appelé « Le jour d’après « .

L’Algérie nourrit un espoir prudent et un optimisme vigilant

Rappelant la position de l’Algérie concernant cet accord, Attaf a affirmé que « l’Algérie nourrit un espoir prudent et un optimisme vigilant.

Pour cause, le ministre estime que l’accord en question est délicat voire très délicat et doit donc bénéficier du soutien de la communauté internationale ».

« Ce que nous attendons du Conseil de sécurité, en tant qu’Algériens, c’est la validation, l’adoption et l’élargissement du soutien international autour de cet accord », a-t-il soutenu.

Cet accord qui est, a-t-il dit, « le fruit du travail d’un groupe restreint d’acteurs internationaux requiert l’adhésion et la mobilisation de la communauté internationale pour lui donner un poids réel et effectif ».

Et de poursuivre que cet accord « s’inscrit dans un cadre plus large du règlement durable et définitif de la question palestinienne », réaffirmant que cela ne saurait se réaliser que dans le respect de la légalité internationale et son principal fondement à savoir la solution à deux Etats ».