Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a inauguré ce samedi le projet de la géante Mine de fer de Gara Djebilet à Tindouf, rapporte un communiqué du ministère.
En effet, le mégaprojet tant attendu par l’économie algérienne est désormais entré en fonction selon des étapes énumérées par le ministre lors de son intervention. La Mine de fer à ciel ouvert, une des plus grande réserve du monde, produira entre 2022 et 2025 une quantité de 2 à 3 millions de tonnes de minerais de fer.
#Arkab : entre 2022 et 2025, 2 à 3 millions de tonnes seront extrait de la mine de #fer de #Gara_Djebilet à #tindouf pic.twitter.com/IZ2kBx7nGu
— l'Algérie aujourdhui (@AlgAujourdhui) July 30, 2022
Le projet passera à la production à grande échelle avec ses pleines capacités dans les prochaines années, selon le ministre. « Après 2026 l’objectif est de passer à une production de 40 à 50 millions de tonnes de minerai de fer », a-t-il déclaré en rappelant que cette étape interviendra après la finalisation des autres projets en relation notamment dans le domaine des transports.
Transports et transformation
La transformation de la matière première qui va être extraite de cette mine ainsi que le développement du réseau de transport et des infrastructures nécessaires à la valorisation et l’augmentation de la production sont planifiés dans les étapes du projet. Ainsi, le transport des minerai de fer (avant transformation et valorisation du fer) se fera sur le réseau routier en attendant la finalisation du chemin de fer. Cette dernière rejoindra le réseau de transport de la mine d’ici 2026 et permettra de passer à un volume de production largement supérieur, selon e ministre.
Lors de cette première étape, le transport des minerais de fer (avant transformation et valorisation) se fera de la mine de Gara Djebilet au Nord de Béchar pour transformation par route, selon le ministre. Des investisseurs intéressés ce créneau ont exprimé leur volonté de s’engager dans ce projet gigantesque.
La mine de fer passera à la deuxième étape de grande production avec la finalisation du chemin de fer à partir de 2026. Si 40 à 50 millions de tonnes seront produites annuellement dans cette deuxième étape, M. Arkab rappelle que ce gisement minier recèle une réserve de 3,5 milliards de tonnes de minerai de fer sur la surface et facile à extraire.
Le projet structurant en question ne concerne pas uniquement les mines mais aussi les travaux publics, le transport, l’Energie, l’eau, l’aménagement du territoire, l’environnement, la sécurité et les finances, a tenu à souligner le ministre. Il a cité dans ce sens les retombés de ce projet sur le développement économique et la création des emplois dans cette région du sud-ouest algérien mais aussi sur toute l’économie algérienne dépendante jusqu’ici de l’importation de cette matière première.
