Par Delloula Morsli
Tizi Ouzou se prépare à vivre une nouvelle édition du Festival culturel national du film amazigh, du 26 au 30 octobre courant. Après une pause forcée en raison de la pandémie, cet événement revient avec une sélection éclectique.
Les cinéphiles sont invités à découvrir une sélection de films, certains inédits, réalisés dans la langue amazighe, dans toutes ses variantes nationales. Fiction, documentaires et films d’animation, longs et courts, seront projetés, offrant un panorama de la création cinématographique amazighe. Le jury décernera, au terme de l’événement, l’Olivier d’or, prestigieuse récompense du festival, à la meilleure production.
Parmi les films sélectionnés, «Le chant de la sirène» de feu Arezki Larbi. Sorti en 2022, ce court métrage de fiction est adapté d’un recueil de nouvelles dont il est l’auteur. Le film porte l’empreinte du plasticien talentueux qu’il était. Les dialogues sont concis et une attention particulière est accordée à la couleur, aux décors et aux accessoires. Celui pour qui le cinéma est le prolongement de la littérature nous a quittés en début d’année.
Par ailleurs, le film «Fouroulou» d’Ali Berkennou, une adaptation du célèbre roman de Mouloud Feraoun, ouvrira la 18e édition du Festival culturel national annuel du film amazigh samedi prochain à Tizi Ouzou. Une occasion unique de (re)découvrir le chef-d’œuvre littéraire sur grand écran.`
En parallèle des projections, le Festival culturel national du film amazigh propose un programme d’ateliers de formation animé par des professionnels du cinéma. De nombreux ateliers seront proposés, allant de la production à l’écriture de scénario, encadrés entre autres par Nasser Yahmi, Nadir Hadef et Yazid Arab.
Au-delà de la compétition et des ateliers, le festival est aussi l’occasion de se retrouver, d’échanger et de célébrer la culture amazighe. Rencontres avec les réalisateurs, débats, expositions et projections en plein air sont au programme.