Le dollar a enregistré ce vendredi une baisse inattendue face à l’euro à cause des indicateurs économiques américains notamment le recul de l’inflation.
En effet, le billet vert perdait 0,73% à 1,0050 dollar pour un euro vers 14H25 GMT, après le discours du président de la Réserve fédérale (Fed) à la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole. Le dollar n’est plus à ses niveaux historiques enregistrés mardi lorsqu’il s’échangeait à 0.9901 euros, son plus haut depuis fin 2002.
Le repli de l’inflation américaine a effacé le discours du patron de la Fed Jerome Powell, qui affirmait vouloir « vigoureusement user de ses outils » pour ramener l’inflation à son objectif de 2%.
Le message du numéro 1 de la banque fédérale américaine, juste après la réunion des banquiers centraux attendu depuis plusieurs jours, n’a pas suffi pour maintenir le dollar à des niveaux historiques. Il repasse donc sous le seuil la parité avec l’euro.
Il faut dire que le dollar était déjà en légère baisse à cause du recul de l’inflation aux Etats-Unis en mois de juillet de 0.1% contre une hausse de 1% en juin, selon l’indice PCE publié vendredi par le Département du Commerce.
Sur un an, les prix ont aussi ralenti leur hausse à 6,3% contre 6,8% en juin, selon cet indicateur privilégié par la Banque centrale américaine, la Fed.
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Les chiffres de l’inflation ont stoppé la hausse du dollar et ont « refroidit ceux qui pariaient sur la détermination de la Fed » à remonter ses taux, commentent plusieurs analystes du marché.
L’économie des Etats-Unis ne cesse de prouver sa solidité. Ainsi, selon une estimation publiée vendredi par l’Université du Michigan, la confiance des consommateurs américains a grimpé en août, favorisée par un ralentissement du rythme de l’inflation.
Ce n’est pas le cas du côté du vieux continent. Les devises européennes continue de souffrir de la flambée des prix de l’énergie à cause de la guerre en Ukraine.
Les jours et les semaines à venir avec la demande en gaz et en pétrole pendant la saison de l’hiver en Europe vont éclaircir un peu plus la situation de l’économie européenne mais aussi des USA. En attendant, les pays européens ne trouvent toujours pas une solution à leur dépendance énergétique envers la Russie, rendant les marchés tributaires de cette situation économique instable.
