Dans son édition du mois de juin 2024, le magazine Traveller de National Geographic a consacré un article aux régions du désert algérien, aux communautés du Sahara et à leur culture.
Le magazine s’intéresse à ces communautés installées dans le désert algérien qui ont élu domicile « dans les mers de sable du Sahara ».
Les sommets volcaniques, les canyons et les vastes mers de sable forment un décor saisissant pour les villes oasis et les cultures uniques d’Afrique du Nord, écrit le magazine. Illustrant avec des photos les paysages des villes et aux communautés du Sahara algérien, le magazine Traveller a exploré l’architecture ainsi que les traditions de ces régions.
Pour Traveller, la ville de Timimoun est l’une des plus enrichissantes villes à visiter. La vallée du M’zab avec ses Ksours reconnues par l’UNESCO pour leur « architecture extrêmement originale » et pour conserver « pratiquement le même mode de vie et les mêmes techniques de construction depuis le XIe siècle » a également été évoquée dans cet article.
Allant plus au sud pour découvrir l’extrême sud, Traveller décrit des « ces paysages spectaculaires dans et autour du parc national de Tassili N’Ajjer ».
Les Touaregs, ces navigants sans cartes
Tassili N’Ajjer abrite environ 15 000 pictogrammes et gravures qui retracent l’histoire de la présence humaine dans la région. Les plus anciennes, qui dateraient de 10000 ans, révèlent qu’il s’agissait d’une savane autrefois fertile que les chasseurs-cueilleurs partageaient avec les éléphants, les lions et les girafes, ajoute le magazine.
Impossible d’évoquer l’extrême sud sans parler des Touaregs. Traveller s’est intéressé à ce « peuple semi-nomade qui vit de leur bétail et de la nourriture séchée comme les dattes ».
« Ils sont reconnaissables par le tagelmoust qu’ils portent. Ce foulard bleu indigo sert à la fois de symbole de leur identité et de protection contre les éléments. Voyager avec les Touaregs est le seul moyen d’explorer Tassili N’Ajjer en toute sécurité, en raison de leur capacité à naviguer sans cartes », peut-on également lire dans l’article de Traveller.
