Le Président Tebboune invité au sommet des chefs d’Etat africains sur la Libye

0
356

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a été invité, ce mercredi, à prendre part au Sommet des chefs d’Etat des pays membres du Comité de l’Union de Haut niveau sur la Libye, prévu à Brazzaville.

L’invitation a été transmise par le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais à l’étranger, M. Jean-Claude Gakosso, qui a été reçu, ce mercredi, par le Président Tebboune.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience, M. Gakosso a, en effet, indiqué être venu porteur d’un message du Président congolais, M. Denis Sassou Nguesso, au Président Tebboune qu’il invite à prendre part au sommet des chefs d’Etat des pays membres du Comité de l’Union africaine de Haut niveau sur la Libye, prévu à Brazzaville.

Le chef de la diplomatie congolaise dont le pays préside le Comité, a souligné que « le dossier libyen est complexe » et que  « les Algériens sont les mieux placés pour le savoir. L’Algérie est une puissance centrale dans la région avec l’une des frontières les plus longues avec ce pays ».

M. Gakosso a affirmé que l’Union africaine a toujours œuvré pour la réconciliation nationale en Libye et pour réunir toutes les parties autour d’une même table pour parvenir à un consensus.

« De manière indépendante, les Libyens ont décidé de tenir une conférence de réconciliation à la date du 28 avril 2024 », a-t-il relevé, précisant que « ce comité va se réunir à Brazzaville le 5 février ».

De bonnes perspectives de coopération dans le domaine du gaz

Le chef de la diplomatie congolaise a indiqué avoir également abordé avec le Président de la République des questions bilatérales et de ce point de vue, a-t-il dit « il y a de bonnes perspectives de développement de la coopération entre l’Algérie et le Congo-Brazzaville dans le domaine du gaz ».

« L’Algérie a une grande expérience en matière de gaz et le Congo fait ses premiers pas dans le secteur », a-t-il noté, exprimant son souhait de voir « les sociétés nationales des deux pays Sonatrach et SNPC travailler main dans la main dans ce secteur pour affirmer la souveraineté de nos pays africains en matière de maîtrise de l’énergie ».