Le SG du GECF: Le Gaz est une partie intégrante de l’avenir

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Le SG du GECF

Le secrétaire général du GECF, Mohamed Hamel, qui s’exprimait à l’occasion du lancement de la 9ème édition de GECF Global Gas Outlook a affirmé que la situation énergétique actuelle fait que le gaz naturel n’est pas seulement un pont vers l’avenir mais qu’il en fait partie intégrante.

Pour le SG de cette organisation des pays exportateurs de gaz, a affirmé que « les conclusions du GGO confirment l’argument selon lequel seul un mix énergétique diversifié, adapté aux circonstances et aux priorités uniques de chaque pays, région et ville, peut garantir un équilibre entre sécurité énergétique, accessibilité financière et durabilité ».

Pour lui, l’année 2024 ,n’a fait que renforcer ces convictions, puisque, a t-il expliqué, malgré une croissance rapide des énergies renouvelables, la consommation mondiale des énergies fossiles a atteint des niveaux records et que, parmi ces énergies, « le gaz naturel représente 40 % de la demande énergétique supplémentaire, soit la part la plus élevée de tous les combustibles ».

Le gaz devrait croître de 32% d’ici 2050

Dans le même sens, M. Hamel a affirmé que la demande de gaz naturel devrait croître de 32 % d’ici 2050, sans qu’aucun pic ne soit en vue. Cette demande, précise t-il, « augmente dans toutes les régions, sauf en Europe, où les politiques énergétiques et la désindustrialisation entraînent un déclin ».

Sinon, a t-il encore argumenté, « le gaz naturel reste indispensable pour la transition de la biomasse vers des combustibles de cuisson plus propres, pour passer du charbon au gaz, pour fournir un soutien et une stabilité aux énergies renouvelables, pour alimenter les centres de données d’IA, pour décarboner les transports et les industries difficiles à réduire, et pour assurer la sécurité alimentaire grâce à la production d’engrais ».

Répondre à la demande future nécessite 11 100 milliards USD 

De plus les Perspectives mondiales du gaz dissipent le mythe selon lequel les investissements dans le gaz naturel peuvent être interrompus, a assuré M. Hamel affirmant que « répondre à la demande future nécessite un investissement colossal de 11 100 milliards de dollars dans les secteurs amont et intermédiaire ».

Pour lui, dans les pays en développement, notamment en Afrique, le gaz naturel n’est pas seulement une ressource énergétique mais « c’est un catalyseur de croissance, d’industrialisation et de prospérité ». Ainsi, a t-il plaidé, « garantir l’accès au gaz naturel n’est pas seulement une nécessité économique, mais une obligation morale pour sortir les populations de la pauvreté ».