Les Tunisiens votaient samedi dans les différentes régions du pays pour élire leurs nouveaux représentants au parlement.
A l’issue de trois semaines de campagne électorale, neuf millions d’électeurs élisent une nouvelle chambre de 161 députés qui doit remplacer celle que le président tunisiens Kais Saied a gelée le 25 juillet 2021, puis dissoute.
« C’est une opportunité historique de retrouver vos droits légitimes »
« Nous avons rompu avec ceux qui ont ruiné le pays » a indiqué le Président tunisien, Kaïs Saied.
« Ceux qui seront élus resteront sous la tutelle des électeurs au risque, s’ils ne font pas leur travail, de se voir retirer leur mandate, a-t-il souligné.
Pour l’analyste Hamish Kinnear, du cabinet Verisk Maplecroft la mise en place d’un Parlement va « faciliter les relations de la Tunisie avec ses principaux partenaires extérieurs, en mettant fin à 17 mois d’incertitude constitutionnelle ».
Il sera plus aisé, selon cet analyste, d’obtenir l’aide des bailleurs de fonds « grâce à un retour à une plus grande prévisibilité politique ».
APS