Par Malik A.
Depuis son arrivée à la tête de la sélection algérienne en février 2024, Vladimir Petković a apporté une véritable métamorphose au jeu des Verts, aussi bien sur le plan défensif qu’offensif.
Ses choix tactiques commencent à porter leurs fruits, comme en témoignent les statistiques et les résultats obtenus sous sa direction. En 11 matches officiels, le technicien suisse a mené l’Algérie à 8 victoires, 2 matchs nuls et une seule défaite. Sous ses ordres, les Verts affichent une moyenne offensive de 2,6 buts par match, avec un total de 29 buts inscrits. Lors de la victoire 3-1 contre le Botswana, l’Algérie a encore montré son efficacité offensive, portée par un Amine Gouiri inspiré (un but et une passe décisive) et un Mohamed Amoura en feu (doublé), confirmant ainsi leur montée en puissance sous Petković. Malgré les blessures et les changements fréquents en défense, l’Algérie a su trouver un certain équilibre défensif. En effet, les Algériens n’ont encaissé que 5 buts lors de leurs 7 derniers matches, signe d’une meilleure organisation défensive. A l’extérieur, l’équipe affiche une solide assise défensive, n’ayant concédé que 2 buts en 5 rencontres, tout en marquant 9 fois. Un paramètre clé pour la suite des qualifications et la course vers le Mondial 2026. Sous la direction de Vladimir Petković, l’Algérie semble avoir retrouvé une dynamique positive, avec un jeu plus fluide et une rigueur tactique accrue, des atouts précieux pour atteindre les objectifs fixés.
Depuis son arrivée à la tête de la sélection algérienne, Vladimir Petković a misé sur une large rotation en intégrant plus de 25 joueurs différents à son projet. Son objectif ? Bâtir un groupe équilibré, capable de s’adapter à toutes les circonstances et de rivaliser avec les meilleures équipes. Le technicien suisse a fait confiance à plusieurs nouveaux joueurs, notamment en réorganisant le secteur défensif avec Alexis Guendouz, qui s’impose progressivement comme un choix incontournable dans les cages. D’autres jeunes talents ont également bénéficié d’un temps de jeu accru, à l’image d’Amine Gouiri, Adam Zorgane, Hicham Boudaoui, Fares Chaïbi… entre autres. Et dans une moindre mesure, Amin Chiakha et Ibrahim Maza, qui commencent à prendre leurs marques sous le maillot Vert. Le bilan du successeur de Djamel Belmadi parle de lui-même. En 11 matches sous sa direction, l’équipe nationale a signé 8 victoires, 2 nuls, 1 défaite. Elle a inscrit 29 buts, soit une moyenne de 2,6 buts par match, alors que 8 buts seulement ont été encaissés, témoignant d’un renforcement défensif. A l’extérieur, l’Algérie affiche une solide domination. 4 victoires, 1 match nul en 5 matches disputés hors d’Algérie avec 9 buts inscrits, contre seulement 2 encaissés. Grâce à cette nouvelle dynamique, l’Algérie version Petković semble avoir trouvé le bon équilibre entre puissance offensive et discipline défensive. Un atout majeur qui renforce l’ambition des Fennecs dans la course à la qualification pour la Coupe du monde 2026.
Mahrez rejoint les «centenaires»
Le capitaine de la sélection nationale algérienne, Riyad Mahrez, a marqué une nouvelle page de l’histoire du football algérien.
En disputant le match face au Botswana vendredi, il intègre le cercle des «centenaires», devenant le quatrième joueur à atteindre la barre des 100 sélections avec les Verts, après Mandi, Slimani et Belloumi. Une étape symbolique qui confirme son statut de légende du football national. Mahrez a franchi ce cap historique en étant titulaire lors du match face au Botswana, comptant pour la 5e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Sous la houlette du sélectionneur suisse Vladimir Petković, l’ancien joueur de Manchester City rejoint ainsi un groupe très restreint de joueurs algériens ayant atteint les 100 capes internationales. En effet, il rejoint la légende vivante, Lakhdar Belloumi (100 matches), juste derrière Islam Slimani (102 matches) et Aïssa Mandi, qui a disputé son 103e match en sélection. Depuis sa première apparition sous le maillot des Verts en 2014, Riyad Mahrez s’est imposé comme l’un des cadres de la sélection. En 100 matches internationaux, il a inscrit 32 buts et délivré 33 passes décisives, répartis comme suit : 23 buts en 67 matches officiels et 9 réalisations en 33 rencontres amicales. Mahrez a disputé 21 matches de Coupe d’Afrique des Nations où il a inscrit 6 buts. Pour les éliminatoires de la CAN, il a pris part à 29 rencontres, ponctuées par 11 buts. A la Coupe du monde, il a disputé 1 match, alors que lors des qualifications à la même compétition, il a joué 16 matches, inscrivant 6 buts. Depuis onze ans, Mahrez est un élément clé de la sélection algérienne, jouant un rôle décisif dans les succès de l’équipe grâce à ses buts cruciaux et ses passes décisives. Son influence sur le terrain et son leadership font de lui un joueur incontournable dans l’histoire du football algérien. Avec 100 sélections, il inscrit son nom en lettres d’or dans le palmarès des Verts et vise désormais d’autres records avec l’Algérie.
Reprise hier soir
L’équipe nationale est rentrée au pays hier samedi matin. A peine rentrés, les coéquipiers du brillant Mohamed Amoura, auteur d’un doublé, ont bénéficié d’une séance de récupération hier soir pour évacuer la fatigue du voyage et du match. Dès ce dimanche, les Verts reprendront l’entraînement dans le cadre de la trêve internationale, afin de préparer leur prochain rendez-vous crucial contre le Mozambique. Cette 6e journée des qualifications verra l’Algérie affronter le Mozambique, ce mardi, au stade Hocine Aït Ahmed de Tizi Ouzou. Un duel déterminant pour la première place du groupe, qui pourrait permettre aux Fennecs de prendre une option sérieuse pour la qualification à la Coupe du monde 2026. Une rencontre décisive où l’Algérie cherchera à conforter sa place en tête du groupe.
Petkovic : «Prochaine étape, le Mozambique»
Le coach des Verts, Vladimir Petković, se dit content de la production de ses joueurs malgré la difficulté du match face au Botswana. «Le début du match n’a pas été facile à cause de l’état de la pelouse, de la chaleur intense et de l’humidité. De plus, le Botswana était une équipe solide. Mais avec le temps, nous avons su prendre le contrôle du jeu et l’essentiel était de décrocher les trois points. Ce n’était pas facile pour les joueurs d’évoluer dans ces conditions durant le Ramadhan. Notre but, maintenant, est de nous qualifier pour la Coupe du monde et nous aborderons chaque match comme une finale. Notre prochaine étape, c’est le Mozambique où notre objectif ne changera pas. On jouera pour gagner», a-t-il déclaré, entre autres, à la fin du match. Une déclaration qui montre la détermination du sélectionneur et de son groupe à atteindre le Mondial 2026.