Chaque 1er décembre a lieu la journée mondiale de lutte contre le sida. Lancée par l’organisation mondiale de la santé (OMS), cette manifestation, cette année, a pour thème « les communautés aux commandes » afin de mettre en avant le rôle primordial que les communautés jouent lorsqu’il s’agit de définir la riposte au VIH, mais aussi dans la santé mondiale en général.
PAR ASSIA T.
Cette occasion permet en effet de réfléchir aux progrès accomplis et sensibiliser aux difficultés pour atteindre l’objectif de mettre fin au sida à l’horizon 2030. C’est à ce titre que le ministre de la santé Abdelhak Saïhi a tenu réaffirmer « l’engagement de l’Algérie à réunir tous les moyens possibles ».
« Cette volonté s’est traduite par la mobilisation totale du gouvernement et de l’ensemble des acteurs, notamment la société civile, pour assurer un accès universel et gratuit à toutes les prestations de soins, y compris le dépistage et le traitement », a ajouté M. Saïhi à l’ouverture d’une rencontre célébrant la journée mondiale de lutte contre le VIH. D’après le ministre, les objectifs fixés par les autorités en termes de lutte contre le VIH consistent également en l’accélération de la riposte, notamment chez la population à risques, l’élimination de la transmission du virus, de l’hépatite B et de la syphilis de la mère à l’enfant ainsi que l’accompagnement des personnes atteintes par la société civile.
A ce propos, le ministre a assuré que le PNS (2024-2028) s’inscrit dans « tous les engagements souscrits par l’Algérie et vise à optimiser la riposte nationale afin d’élargir l’accès aux soins et au traitement de qualité, dans un environnement favorable non stigmatisant et non discriminant et d’atténuer l’impact de l’épidémie ». Jusqu’ici, la riposte nationale face à ce virus semble déjà avoir un impact positif.
D’après le ministre de la santé, elle a permis de réaliser des « progrès indéniables ». « Grâce à la riposte nationale multisectorielle face au VIH sida, notre pays a réalisé des progrès indéniables et demeure à épidémie peu active, avec une prévalence de 0,1% », a précisé le ministre de la santé. Saïhi a, par ailleurs, déploré « les comportements à risque d’exposition au VIH » tels que le faible niveau d’utilisation des moyens de protection, la consommation de drogues injectables, les phénomènes de migration, lesquels, a-t-il souligné, « imposent le maintien de la vigilance », assurant faire de la prévention et de la lutte contre le sida « une priorité ».
Dans ce sens, il convient de noter qu’à la fin 2022, l’Algérie comptait 18.733 porteurs du VIH.
A. T.