Les travaux des Assises nationales de la refondation (ANR) au Mali ont commencé hier dans leur phase locale au niveau des six communes du district de Bamako et dans les cercles et régions de l’intérieur avec au menu 13 thématiques, dont l’Accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger, ont rapporté des médias. Cette première phase durera trois jours, et « les termes de références ont été validés et mis en circulation par le gouvernement », selon des médias maliens. Il s’agit, d’après les mêmes sources, de trouver les voies et moyens nécessaires pour résoudre entre Maliens les problèmes sécuritaires et sociopolitiques auxquels ils font face depuis 2012. Le gouvernement trouve indispensable d’œuvrer à la refondation des structures de l’Etat, d’où la nécessité d’organiser cette phase préparatoire des ANR dans les communes, cercles et régions au cours de ces trois jours. Cela constitue une opportunité pour le peuple malien de se concerter autour de la vision du changement et des réformes globales nécessaires, d’identifier les besoins et exigences du moment. Ces assises nationales, dont le prochain rendez-vous, la phase finale, est prévu du 20 au 26 décembre, seront placées sous l’égide de la Présidence de la transition. Elles ont pour objectif principal d' »engager un véritable processus de refondation du Mali ». Il s’agira de tirer les leçons du douloureux passé avec une synthèse des conclusions, recommandations et résolutions des différentes rencontres tenues jusque-là (forums, assises nationales, états généraux, conférence d’entente nationale, dialogue national inclusif, journées de concertations nationales sur la transition), de « proposer un nouveau contrat national de stabilité sociale, politique, sécuritaire et économique en matière de gouvernance, et d’avoir une compréhension commune des enjeux et défis pour le meilleur choix des réformes escomptées ».