Par Abdellah B.
Après le dessalement de l’eau de mer et la fourniture des équipements et des solutions technologiques pour l’industrie électrique et les hydrocarbures, Schneider Electric s’intéresse à la filière de l’hydrogène vert en Algérie. Son Directeur général, Anouar Chara, met en avant «l’engagement» et la «volonté» du groupe d’accompagner la dynamique algérienne dans ce domaine aussi nouveau que stratégique. Pour lui, cela marque le début d’une nouvelle ère où «l’efficacité opérationnelle, la transformation digitale et la transition énergétique» sont les défis majeurs auxquels sont confrontés les acteurs économiques.
Selon ce dernier, le domaine de travail actuel de Schneider Electric est celui de «combiner l’électrique et le digital pour un monde plus durable» en intervenant sur tous les processus de décarbonation, en termes de solutions technologiques haut de gamme. «Nous sommes un leader mondial dans ce domaine. Nos solutions technologiques aident à gagner en efficacité tout au long de la chaîne de valeur, en termes de gestion de l’énergie et d’automatisation. Aujourd’hui, la gestion et l’analyse de données est un facteur essentiel dans la réussite de la transition énergétique», souligne M. Chara qui s’est dit «fier» de l’apport de Schneider à l’économie nationale.
«Fourniture des équipements pour le programme de 3 GW solaire»
Selon M. Chara, la présence de Schneider sur le marché algérien ne se résume pas uniquement à la fourniture de solutions technologiques. L’activité ne cesse de s’étendre à d’autres secteurs. «Nous sommes les rares sur le marché algérien à avoir implanté deux plateformes industrielles, l’une sur fonds propres et l’autre dans le cadre d’un partenariat avec l’Etat algérien», explique-t-il avant d’annoncer «la fourniture d’une bonne partie du programme de 3000 MW solaire en équipements qui sortiront de l’usine de Sidi Bel Abbès qui a été lancé en novembre 2019». Une démarche qui s’inscrit dans le cadre de la politique algérienne en faveur de l’industrialisation et de l’encouragement de la production «made in Algeria» pour répondre à une demande locale croissante sur les équipements électriques.
Hi-tech au service de la transition énergétique
Le processus de décarbonation passe inéluctablement par la case de la «technologie» en raison de son impact en matière de réduction de la consommation d’énergie. Station solaire, modernisation du réseau électrique sud, station de dessalement de l’eau de mer, le groupe Schneider Electric dispose aujourd’hui d’un portefeuille diversifié sur le marché algérien de l’énergie et en matière de fourniture de solutions technologiques qu’en équipements. «On est également présent autant pour les anciennes que pour les nouvelles stations qui seront lancées au cours de cette année. Sur les cinq nouvelles stations de dessalement, quatre sont équipées avec des solutions technologiques de Schneider, sans parler des hôpitaux, des stades et d’autres infrastructures…», affirme-t-il. Selon ce dernier, la technologie est un levier important dans le secteur de l’énergie. «Il y a un véritable changement de paradigmes et on se dirige de plus en plus vers la rupture avec le réseau classique qui est beaucoup plus axé sur le consommateur. Aujourd’hui, à titre d’exemple, le consommateur qui installe dans sa maison un panneau solaire peut devenir un fournisseur d’énergie en intégrant l’excédent de sa production dans le réseau transport», a-t-il souligné.
