L’économie marocaine connait un ralentissement sans précédent causé par une politique imprudente et hasardeuse du gouvernement. En plus de la chute de la production agricole et des recettes du tourisme, le royaume fait face à la flambée des prix du blé et de l’énergie sur le marché international dont il dépend largement.
Cette situation s’est traduite par un déficit commercial qui s’est creusé de 56,5% à 214,7 milliards de dirhams (20 milliards de dollars) au cours des huit premiers mois de l’année, selon l’autorité de régulation des changes du Maroc.
Les importations ont augmenté de 44,8 % par rapport à l’année précédente pour atteindre 491,5 milliards de dirhams, a indiqué le régulateur dans un rapport mensuel, cité par Reuters.
La facture énergétique explose
La facture énergétique du royaume a augmenté de 128,3 % à 103 milliards de dirhams, soit presque 10 milliards de dollars e 8 mois. La facture du blé a aussi doublé pour atteindre 18,8 milliards de dirhams (plus de 1,7 milliards de dollars).
Même si le secteur du tourisme a connu un dynamisme et se remette graduellement, il reste loin des chiffres d’avant la coviod-19. Les recettes du tourisme au Maroc en 2022 n’ont pas dépassé les 52,2 milliards de dirhams.
