Maroc : un millier de migrants tentent d’entrer à Melilla

0
15

Un millier de migrants ont essayé mardi d’entrer dans l’enclave espagnole de Melilla, sur la côte Nord du Maroc, quelques jours après la tentative la plus massive jamais enregistrée, ont indiqué les autorités locales. « Le dispositif anti-intrusion du commandement de la garde civile a détecté un important groupe de migrants formé d’environ mille migrants qui s’approchaient de la clôture (de Melilla), de manière coordonnée et parfaitement organisée avant de se diviser en plusieurs sous-groupes », a expliqué la préfecture de Melilla dans un communiqué. « Environ 400 personnes, de l’un de ces sous-groupes, ont réussi à atteindre la clôture » mais ont été stoppées à la frontière, a poursuivi la préfecture. Aucune de ces personnes n’est finalement parvenue à franchir la clôture pour pénétrer dans Melilla. Mercredi dernier, l’enclave avait vécu la tentative d’entrée la plus massive jamais enregistrée, selon les autorités, avec environ 2.500 personnes tentant d’y pénétrer. Jeudi et vendredi, deux nouvelles tentatives, impliquant respectivement 1.200 et un millier de personnes, avaient eu lieu. Les services de renseignement espagnols ont pointé du doigt le Maroc suite à ces tentatives de franchir la clôture frontalière de Melilla, affirmant que le Royaume a cessé de surveiller les camps de migrants subsahariens près de la frontière avec l’enclave espagnole.

La militante sahraouie Aminatou Haïdar espionnée via Pegasus

La militante sahraouie des droits de l’Homme, Aminatou Haïdar, a été espionnée par le Maroc via le logiciel Pegasus de l’entreprise sioniste NSO Group, a affirmé hier Amnesty international qui a dénoncé ces violations et plaidé pour la mise en place d' »un moratoire » sur la vente des logiciels d’espionnage.  « L’analyse réalisée par le Security Lab de l’ONG a conclu que deux téléphones appartenant à Aminatou Haidar, ont été ciblés et infectés tout récemment, en novembre 2021, quelques mois seulement après les révélations du Projet Pegasus qui ont choqué le monde entier », écrit l’ONG des droits de l’Homme.