Par Amar R.
Le candidat Abdelmadjid Tebboune a désigné hier Brahim Merad, directeur de sa campagne électorale pour l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre prochain.
Diplômé de l’école nationale d’administration, Brahim Merad a gravi tous les échelons de l’administration, d’abord en tant qu’administrateur, puis chargé de mission et chef de daïra avant d’occuper le poste de wali dans plusieurs wilayas, telles que Tindouf, Tiaret, Béchar, Oum El-Bouaghi, Annaba, Aïn Defla, Boumerdès, Tizi Ouzou et Médéa. Sa forte expérience acquise dans la gestion des collectivités locales lui a valu d’être nommé au poste de médiateur de la République, de chargé de mission à la présidence de la République, responsable du dossier des zones d’ombre, avant d’être nommé au poste de ministre de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire
Soit autant d’atouts dont dispose Brahim Merad et qui expliquent la confiance placée en lui par le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune pour gérer sa campagne. Il s’agit d’un capital expérience que M. Merad mettra en œuvre à la rencontre des citoyens électeurs dans l’Algérie profonde afin de les convaincre de donner leur voix au président sortant, qui répondait à une demande des partis politiques et de la société civile de rempiler pour un second mandat.
Cette nomination intervient après que la cour constitutionnelle a approuvé la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle prévue pour le 7 septembre prochain, qui comprend Youcef Aouchiche pour le front des forces socialistes ; Abdelmadjid Tebboune, candidat indépendant ; et Hassani Cherif Abdelali pour le mouvement pour la société pour la paix.
À noter que la campagne électorale démarrera le 15 août et durera 21 jours.
Dans cette perspective, l’autorité nationale indépendante des élections (Anie) a rappelé, jeudi dans un communiqué, les règles et les dispositions juridiques à respecter par chaque candidat à l’élection présidentielle du 7 septembre, relatives aux sources de financement de la campagne électorale et aux obligations, et ce, conformément à l’ordonnance 21-01 portant loi organique relative au régime électoral du 10 mars 2021.
« Chaque candidat doit nommer un secrétaire financier pour la campagne électorale devant communiquer les informations détaillées sur le compte bancaire à la commission de contrôle du financement de la campagne électorale », explique la même source.
« Les revenus financiers du candidat proviennent de la contribution des partis politiques, de ses contributions personnelles, ainsi que des dons en espèces ou en nature présentés par les citoyens en tant que personnes physiques dans la limite de six cent mille DA au maximum par personne et tout don dépassant 1000 DA doit être payé par chèque, virement bancaire, prélèvement automatique ou carte bancaire », ajoute la même source.
Les dépenses de campagne d’un candidat à l’élection présidentielle ne peuvent excéder un plafond de 120 millions de dinars pour le premier tour. Pour le deuxième tour, ce montant est porté à 140 millions de dinars.
L’article 93 de la loi organique relative au régime électoral fixe les modalités de remboursement forfaitaire qui « ne peut s’effectuer qu’après proclamation des résultats définitifs par la cour constitutionnelle et la validation des comptes de campagnes électorales », selon la même source.