Par Amar R.
Prétextant des tirs de deux roquettes d’origine inconnue, l’armée sioniste a mené hier une série d’agressions contre la banlieue de Beyrouth et les villages du Sud Liban, dont le bombardement d’un bâtiment résidentiel dans la banlieue sud de Beyrouth qui a été ciblé par un drone de l’occupation, le réduisant en ruines. Une personne a été grièvement blessée suite à cette frappe.
Le ministère libanais de la Santé a fait état également de 3 martyrs dont une femme et 18 blessés parmi lesquelles ont dénombre 6 enfants suite à un raid de l’aviation de l’occupation visant Kfar Tibnit, au sud-Liban. Alors qu’une troisième attaque a visé un bâtiment dans le quartier Al-Hadath, dans la banlieue sud de Beyrouth. Les avions de l’occupation ont bombardé en outre les environs des localités de Sojod et Kfar Houna
Ces agressions surviennent après qu’un porte-parole de l’armée d’occupation qui a fait état, hier, des tirs de deux roquettes en provenance du territoire libanais, indiquant que «l’un des projectiles a été intercepté, tandis que le second est tombé à l’intérieur du territoire libanais».
Le Hezbollah nie tout lien avec les tirs de roquettes
En réaction, les médias du Hezbollah ont publié un communiqué dans lequel ils ont réitéré l’engagement du Hezbollah à respecter l’accord du cessez-le-feu.
Citant une source responsable au sein du Hezbollah, ils ont nié tout lien entre le Hezbollah et les roquettes lancées hier depuis le sud du Liban vers le nord de la Palestine occupée.
Et d’ajouter : «Ces incidents ne sont que des prétextes suspects pour poursuivre l’agression israélienne contre le Liban».
Ces raids sionistes d’ampleur démontrent la volonté du gouvernement sioniste de remettre en cause le cessez-le-feu tant que tous les otages restants n’auront pas été libérés. Mais, tout le monde s’accorde à dire, y compris dans la majeure partie de la société israélienne, que les otages constituent le cadet des soucis du criminel Netanyahu qui est obnubilé par sa seule survie politique et judiciaire en raison des poursuites pour corruption qui le menacent.
Ghaza : 50 251 martyrs et 114 025 blessés
D’où l’acharnement du Premier ministre de poursuivre, voire élargir la guerre à d’autres fronts, comme en témoigne le reprise de la guerre d’extermination contre Ghaza depuis le 18 mars 2025, à travers une escalade militaire majeure qui a touché la plupart des régions de la bande de Ghaza, qui a fait 896 martyrs, 1984 blessés, a indiqué le ministère de la Santé de Ghaza, notant qu’un certain nombre de victimes sont toujours sous les décombres.
Parmi ces victimes, 43 martyrs, dont deux extraits des décombres et 115 blessés, étaient arrivées dans les hôpitaux de la bande de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Ce qui porte le bilan des martyrs de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza à 50 251 morts et 114 025 blessés depuis le 7 octobre 2023.
Des caractéristiques des atrocités criminelles
Les actions sionistes à Ghaza, y compris les frappes contre des zones peuplées dans lesquelles des civils ont été tués, portent «les caractéristiques d’atrocités», a déclaré hier l’agence qui coordonne l’aide humanitaire de l’ONU.
«Il existe un mépris total pour la vie et la dignité humaines. Les actes de guerre que nous voyons portent les caractéristiques des atrocités criminelles», a déclaré à Genève Jens Laerke, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires.
La faim s’accroît à Ghaza
De son côté, le chef de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, s’est alarmé face à l’augmentation de la faim dans la bande de Ghaza où aucune aide humanitaire n’est entrée depuis trois semaines, appelant l’occupant sioniste à cesser ses bombardements «pour permettre un flux normal d’aide humanitaire».
Dans ce cadre, le Conseil de sécurité des Nations unies a prévu hier une séance à huis clos pour discuter de la situation humanitaire à Ghaza. Cette séance a été convoquée à la demande de la France et du Royaume-Uni, avec le soutien de l’Algérie, afin de faire face à la situation humanitaire critique à Ghaza et d’assurer la protection des travailleurs humanitaires dans la région.