PAR R. AKLI
L’état d’avancement du processus de numérisation des différents services relevant du secteur des finances, en particulier les douanes, les domaines et les impôts, était à l’ordre du jour de la réunion du conseil des ministres présidée hier par le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, indique un communiqué officiel rendu public par les services de la présidence de la République.
Placée au cœur des priorités de la politique de réformes économiques et institutionnelles prônées par les pouvoirs publics, la numérisation des administrations et des services publics, gage de transparence et d’efficacité dans la gestion des ressources de l’Etat, avance à un rythme très favorable selon les termes du même communiqué. En ce sens, est-il indiqué, le président de la République « a salué les progrès réalisés dans le domaine de la numérisation du secteur des finances », tout en appelant « à poursuivre et à intensifier les efforts » déployés à cet effet et ce, « en coordination avec le haut commissariat à la numérisation », instance chargée de piloter l’ensemble des chantiers de digitalisation initiés dans l’ensemble des segments de l’économie nationale et de l’administration publique.
Etendre ce processus à l’ensemble des secteurs
Dans cet ordre d’idées, ajoute le même communiqué, Abdelmadjid Tebboune a particulièrement insisté sur la nécessité d’étendre ce processus à l’ensemble des secteurs et des services gouvernementaux, « de manière unifiée et sous l’égide du haut commissariat à la numérisation ». En outre, le chef de l’Etat a enjoint aux membres du gouvernement de présenter régulièrement des rapports périodiques quant au suivi de l’avancement de la numérisation, tout en donnant instruction pour accélérer la concrétisation des différentes étapes et opérations relevant de ce processus, eu égard à l’importance capitale que revêt cette démarche pour améliorer l’efficacité de l’action gouvernementale dans son ensemble, est-il souligné.
Clé de voûte de la politique engagée par les pouvoirs publics en vue d’une transformation profonde et de la modernisation des modes de gouvernance et de fonctionnement des institutions publiques et de l’économie nationale, le processus de numérisation connaît ainsi des avancées favorables, selon le constat dressé hier en conseil des ministres.
« La numérisation se fera de gré ou de force », avertissait à cet égard le président de la République en février dernier, lors d’une rencontre avec les médias nationaux, en évoquant l’existence de résistances à la concrétisation de ce processus névralgique visant à garantir la transparence dans la gestion des deniers de l’Etat et à optimiser l’efficience de la mise en œuvre des politique publiques en s’appuyant sur des données statistiques fiables et cohérentes.
Deux mois plus tard, le chef de l’Etat avait fixé, lors d’une réunion du conseil des ministre, un délai de rigueur de six mois au maximum pour mener à bien le projet de numérisation des services des domaines, des impôts et des douanes, comme une première étape avant la numérisation globale des différents secteurs et services publics. Depuis, la concrétisation de ce processus, bien qu’encore inachevée, a connu d’importantes avancées, notamment dans les secteurs relevant du ministère des finances, à la faveur d la numérisation de nombreux centres d’impôts, de conservations foncières et de différents autres services relevant des administrations des douanes, des impôts et des domaines.
R. A.