Numérisation : L’ONOU économise 13 MDS DA en 2024

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Numérisation des œuvres universitaires : L’opération est pratiquement achevée

Zine Haddadi

Le secteur des œuvres universitaires est un des exemples édifiants de l’importance de la numérisation dans la gestion. Durant l’année 2024 qui vient de s’écouler, l’Office des œuvres universitaires (ONOU) a pu faire des économies à hauteur de plus de 13 milliards DA grâce à la numérisation de ses services. Le chiffre a été communiqué par le responsable de l’Office des œuvres universitaires lors d’une réunion dirigée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Dans un communiqué, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique indique que les 13 milliards DA ont été économisés grâce à la numérisation des services de restauration et de transport, ainsi que par la rationalisation des dépenses. La rationalisation des dépenses étant elle-même une conséquence de la numérisation, cela montre qu’à l’ère du tout-numérique les résultats obtenus dans le domaine des œuvres universitaires sont possibles dans d’autres secteurs économiques. Ce chiffre renseigne sur l’impact positif que produit la numérisation dans un secteur donné. Grâce à la numérisation, il a été possible de mieux maîtriser les dépenses et d’avoir une meilleure traçabilité des achats, ce qui a, d’ailleurs, permis à l’office des œuvres universitaires de réaliser plus de 13 milliards DA d’économies en une année. Ainsi, numériser les services a permis de suivre en temps réel le parcours des produits achetés pour les besoins de la restauration des différents restaurants et cités universitaires à travers le pays. La numérisation a offert la possibilité à l’office des œuvres universitaires d’avoir une estimation assez précise sur le nombre de repas à servir quotidiennement dans les différents restaurants, qu’ils soient au niveau des universités ou des cités U évitant ainsi le gaspillage qui était signalé auparavant. Idem pour le transport universitaire. Depuis deux ans, les étudiants s’abonnent aux différentes œuvres universitaires au moment des inscriptions en début d’année. Cela permet aux services concernés d’avoir une idée plus ou moins précise sur le nombre d’étudiants allant bénéficier du transport pour ainsi mieux gérer le parc, ce qui a rendu la rationalisation des dépenses possible. Avant l’introduction de la numérisation, la facture était salée, que ce soit au niveau de la restauration ou celui du transport universitaire. Les œuvres universitaires sont passées d’une gestion approximative, opaque qui ouvre la voie à certaines pratiques douteuses à une transparence grâce à la numérisation dont les résultats se font sentir à la réception des factures des dépenses. Ces chiffres confortent l’idée du président Tebboune qui avait montré une importance particulière pour la numérisation des services dans les différents secteurs économiques. Le chef de l’Etat avait, à chaque fois que l’occasion se présentait, mis l’accent sur la numérisation la consacrant comme priorité des priorités. Durant son premier mandat, Abdelmadjid Tebboune avait décidé l’institution d’un Haut-commissariat à la numérisation pour chapeauter le processus de transition vers le numérique dans les différents segments de l’économie du pays.