L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Algérie, Diego Mellado, qui s’exprimait, lundi, sur la refondation des relations algéro-européennes à la lumière de la révision de l’accord d’association qui régissait la coopération entre les deux parties, a évoqué une nouvelle alternative fondée, a-t-il souligné, sur le principe gagnant-gagnant.
Il s’agit, a précisé l’ambassadeur de l’UE, du « Pacte pour la Méditerranée » qui va, a-t-il ajouté, encadrer tous les domaines de coopération avec les pays de la région, dont l’Algérie. « Le nouveau plan d’action de l’UE porte sur le projet du Pacte pour la Méditerranée, devant encadrer tous les domaines de coopération avec les pays de la région, dont l’Algérie », a dévoilé M. Mellado soulignant que le projet en question sera présenté aux autorités algériennes dans « les prochains mois ».
Dans ce sens, l’ambassadeur a expliqué que ce nouveau mécanisme traduit la volonté de l’UE d’aller vers une « nouvelle coopération fondée sur le principe gagnant-gagnant. « L’UE est convaincue de la nécessité de revisiter les relations bilatérales dans leur globalité, dans le cadre d’une nouvelle coopération fondée sur le principe gagnant-gagnant, en adéquation avec les défis actuels et les priorités stratégiques des deux parties », a déclaré M. Mellado non sans mettre l’accent sur la solidité et le caractère stratégique des relations entre l’Union européenne et l’Algérie.
L’Algérie est un partenaire stratégique pour l’Europe
M. Mellado qui prononçait une allocution lors d’une conférence organisée par l’AAPI et la Délégation de l’UE en Algérie, sur « les zones économiques spéciales comme outil d’attraction des investissements en Algérie», n’a pas manqué de saluer les relations « fortes et exceptionnelles » entre l’Algérie et l’UE et de réaffirmer que « l’Algérie est un partenaire stratégique pour l’Europe ».
Partant de là, M. Mellado a souligné que l’année 2025 serait « une occasion fondamentale et très importante » pour consolider, approfondir et revisiter ces relations. « Il est indispensable de renforcer les relations bilatérales dans divers domaines, de développer et de faciliter les échanges commerciaux entre les deux parties, d’attirer les investissements européens en Algérie, de renforcer le transfert des technologies, d’intégrer nos économies et de développer les chaines de valeurs intégrées au mieux de l’intérêt des deux parties », a-t-il poursuivi dans le même sens.