Le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Ali Badaoui, a annoncé, hier, le recours à la numérisation pour faire face au fléau des interventions. En effet, le paiement des amendes est un sujet récurrent dans la société. Qui ne s’est pas retrouvé un jour à la recherche d’une «intervention» pour l’annulation d’un «PV», d’une amende qui lui a été infligée pour avoir commis une infraction routière ? C’est dans cette optique que la Sûreté nationale travaille sur la mise en place d’un nouveau système qui devrait apporter une réponse à cette équation en s’appuyant sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Dans ce sens, le Directeur général de la Sureté nationale a fait savoir qu’une «plateforme numérique sera bientôt lancée».
Cette démarche vise selon lui à mettre fin au fléau de ce qui est appelé communément l’«intervention» qui s’est enraciné au sein de la société depuis des décennies. En fait, selon les données fournies au premier patron de la Sûreté nationale, hier, le taux de paiement des amendes est de plus de 90%, soit moins de 10% des contrevenants ne règlent pas leurs amendes pour de multiples raisons. Intervention, taux d’attente long au niveau des bureaux de poste, négligence, etc., les raisons sont diverses, mais le résultat est le même : 10% des contraventions à recouvrer. C’est dans cette optique que le recours au paiement en ligne pourrait résoudre cette problématique et celle des «interventions» qui privent le Trésor public d’importantes sommes. Une solution qui pourrait donc être fiable pour l’amélioration du taux de recouvrement en facilitant la tâche aux citoyens qui passent des heures au niveau des bureaux de poste pour le règlement de leur amende.
A.B.
