Shirenn Abu Akleh, journaliste de la chaîne d’information qatarie Al-Jazeera, est morte ce matin près de Jénine, dans la région de la Cisjordanie en Palestine occupée. La journaliste a été tuée par un tir de l’armée sioniste, alors qu’elle couvrait des affrontements entre des civils palestiniens et des soldats de l’armée de l’occupation.
Shireen Abu Akleh est morte à l’hôpital, où elle avait été transportée. La correspondante d’Al-Jazeera a été assassinée par l’armée d’occupation, affirme la chaîne pour laquelle elle travaillait dans un communiqué, « ce qui est d’évidence un meurtre, en violation des lois et des normes internationales », précise encore le communiqué de la chaîne.
‘’Tuée alors qu’elle portait une veste Presse’’
Sur son compte twitter, la vice-ministre des Affaires étrangères du Qatar Lolwah Al Khater, a déclaré : « Shireen Abu Akleh avait été tuée par les forces israéliennes d’une balle au visage alors qu’elle portait une veste ‘’presse’’ et un casque, alors qu’elle couvrait leur attaque dans le camp de réfugiés de Jénine. Ce terrorisme d’Etat israélien doit cesser ».
L’assassinat de Shireen Abu Akleh intervient près d’un an jour pour jour après la destruction de la tour Jalaa, où étaient situés les bureaux de la chaîne qatarie Al-Jazeera, à Gaza. Une frappe aérienne sioniste avait démoli le bâtiment en pleine guerre contre la bande de Gaza.
Des funérailles populaires
Un autre journaliste blessé d’une balle dans le dos
Le ministère palestinien de la Santé a indiqué qu’un autre journaliste avait été blessé lors de ces affrontements à Jénine. Il s’agit du correspondant d’Al Qods Al Arabi, Ali As-Samoudi, blessé d’une balle dans le dos mais dont l’état est jugé stationnaire, selon les même sources.
La autorités palestiniennes vont saisir la CPI
En plus de la vague de condamnation mondiale après l’assassinat de la journaliste d’Al-Jazeera, le Parquet général palestinien a annoncé dans un communiqué l’ouverture d’une enquête dont les résultats seront transmis à la CPI.
