Dans un communiqué rendu public hier, le conseil national du Syndicat Algérien des Paramédicaux (SAP) a annoncé une nouvelle grève qui s’étalera sur deux jours, à savoir, hier lundi 15 novembre et aujourd’hui mardi 16 novembre. Son but est bien évidemment de faire aboutir les revendications comme il a été mentionné dans ledit communiqué. «Le conseil national du SAP se voit une fois de plus dans l’obligation de reprendre le chemin de la contestation, seul moyen imposé par la tutelle pour faire aboutir ses revendications.» À travers cette action, le syndicat exige un statut particulier avec «l’ouverture des commissions de négociations bilatérales sérieuses». Les représentants des fonctionnaires du secteur ont fait savoir aussi qu’ils attendent toujours le règlement des 5e et 6e tranches de la prime Covid décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Par la suite, les paramédicaux ont demandé à ce que tous les conflits opposant l’administration avec la corporation paramédicale soient réglés appelant au passage à mettre un terme aux abus. Pour finir, les membres du syndicat ont ajouté que la corporation paramédicale exige une promotion massive en incluant tous les siens ayant à leur actif 5 années d’ancienneté sans aucune distinction. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, les responsables concernés n’ont pas réagi. Aucune suite aux exigences des grévistes n’a été enregistrée et cela peut pénaliser le bon déroulement des soins dans les hôpitaux et partout ou les employés du paramédical sont engagés. Il est nécessaire de souligner que les representants du Syndicat Algérien des Paramédicaux ne comptent pas s’arrêter là et feront encore d’autres contestations à l’avenir pour tenter de faire entendre leur voix mais aussi afin que leurs conditions de travail soient améliorées.
F. C.