Par Amar R.
L’entité sioniste a tué plus de 103 Palestiniens et en a blessé 223 autres toutes les 24 heures «depuis qu’elle a recommencé à perpétrer un génocide en tuant directement des civils dans la bande de Ghaza le 18 mars», a indiqué hier l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme
Dans un rapport publié hier, l’Observatoire a attesté que l’armée d’occupation sioniste a tué 830 Palestiniens et en a blessé 1787 depuis le 18 mars lors de centaines de frappes aériennes, de bombardements d’artillerie et de tirs de véhicules militaires et de drones dans toute la bande de Ghaza.
Selon ce rapport, plus de 200 000 personnes ont été contraintes de fuir en une semaine et que des milliers d’autres se préparent toujours à fuir et à chercher un abri temporaire en cette période d’insécurité.
Et d’ajouter que le fait de cibler des maisons ou ce qu’il en reste, ainsi que les tentes dans lesquelles les civils se sont réfugiés après plus de 18 mois de génocide, est devenu un crime quotidien perpétré par l’armée d’occupation sans aucune nécessité militaire.
L’Observatoire euro-méditerranéen a souligné que l’assassinat par l’armée d’occupation de responsables gouvernementaux occupant des postes administratifs civils est illégal et ne peut être justifié.
Il n’a soutenu que le simple fait d’assumer des postes administratifs ou civils au sein de structures gouvernementales ou organisationnelles ne fait pas perdre à un individu son statut civil et ne fait pas de lui une cible légitime d’attaque à moins qu’il ne soit directement et continuellement impliqué dans les hostilités.
Il a expliqué que des informations préliminaires indiquent que l’armée d’occupation a commis des crimes horribles dans le quartier de Tal al-Sultan à Rafah, à un moment où environ 50 000 civils sont encore coincés dans une zone géographique étroite.
Des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité
Cette vérité crue est assenée pour une communauté internationale qui donne «carte blanche» à l’entité sioniste pour intensifier le génocide à Ghaza et en Cisjordanie. «Le silence de la communauté internationale sur les crimes sanglants commis par l’occupation au cours des 18 derniers mois dans la bande de Ghaza n’est pas seulement un échec honteux, mais un mandat de facto pour poursuivre ses massacres et aggraver le crime de génocide», estime l’Observatoire Euro-Med. Dans une déclaration, mardi, il a averti que «quels que soient les prétextes avancés par l’occupation, les schémas systématiques de massacres, la famine forcée continue, la privation délibérée des matériaux de base nécessaires à la survie et la destruction massive de l’infrastructure de Ghaza ne peuvent être justifiés en aucune circonstance».
«Ces actes constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, ainsi que des actes de génocide au sens de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide».
Netanyahu en porte l’entière responsabilité
De son côté, le mouvement palestinien de la résistance, Hamas, considère que «le retour à la guerre était une décision préméditée du Premier ministre d’occupation Benjamin Netanyahu», qui s’est employé à faire échouer l’accord de cessez-le-feu avec le Mouvement Hamas et les factions de la résistance qui a duré environ 60 jours après sa conclusion avec la médiation américano-égypto-qatarienne.
Le Hamas a expliqué que la communauté internationale et les médiateurs doivent faire pression pour l’obliger à arrêter l’agression et à reprendre le chemin des négociations. Et d’ajouter : «La résistance fait tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir en vie les prisonniers de l’occupation, mais les bombardements sionistes aveugles mettent leur vie en danger».
Le Hamas a souligné que «Netanyahu ment aux familles des prisonniers lorsqu’il prétend que l’option militaire est capable de les rendre vivants», poursuivant : «Chaque fois que l’occupation tente de récupérer ses prisonniers par la force, elle les expose elle-même à la mort».