Plus de 36 000 détenus ont bénéficié de la mesure de libération conditionnelle depuis janvier 2024 à ce jour, grâce aux programmes de réinsertion sociale mis en place par l’Etat pour lutter contre la criminalité et la récidive, a déclaré hier à Bouira le directeur de l’administration pénitentiaire et de réinsertion, Essaid Zreb. Dans une déclaration à la presse en marge d’une cérémonie de sortie de deux promotions d’agents et d’officiers de l’administration pénitentiaire tenue à l’annexe de l’école nationale de Sour El Ghozlane (Bouira), M. Zreb s’est réjoui de la forte baisse du taux de récidive qui n’a atteint que 0,93% durant la période allant du 1er janvier 2024 à ce jour. « Le taux de récidive des personnes qui ont quitté les établissements pénitentiaires est très bas en Algérie grâce aux différents programmes de réinsertion sociale adoptés par l’Etat », a souligné M. Zreb. Il a affirmé que « l’Algérie s’est classée parmi les meilleurs pays au monde en matière de réinsertion sociale des détenus grâce à la politique de la réinsertion menée par l’Etat avec la participation de 19 secteurs, dont l’Education nationale, l’Enseignement supérieur, la Formation professionnelle, la Culture, et le Sport ». En outre, « beaucoup de prisonniers ont réussi à monter des micro-projets après des formations dans des centres de formation professionnelle ou à l’université », a ajouté M. Zreb.