Par Brahim Aziez
A moins d’un mois du mois sacré du Ramadhan, les préparatifs s’accélèrent au niveau des différents départements concernés par l’alimentation et la régulation du marché de légumes, viandes et autres denrées demandées durant ce mois du jeûne. Des préparatifs entamés depuis le mois de décembre dernier déjà, et qui se poursuivront jusqu’à la fin du Ramadhan qui débutera le 1er ou le 2 mars prochain. Et outre, les actions menées par le ministre du Commerce, individuellement ou conjointement avec d’autres départements ministériels, le ministère de l’Agriculture s’active, de son côté, à s’assurer du niveau de préparation des différentes structures sous sa tutelle, pour faire face aux besoins des Algériens dès le début du mois de mars.
C’est dans ce cadre que Youcef Cherfa a présidé, hier, une réunion de travail destinée à évaluer les différentes opérations inscrites au programme d’approvisionnement du marché en produits agricoles de grande consommation. Une réunion qui a vu la présence des Présidents-directeurs généraux des groupes économiques et des Directeurs des offices sous tutelle, ainsi que des cadres centraux. Une présentation détaillée sur le programme de contrôle de la viande blanche et rouge, ainsi que des légumes, tels que les pommes de terre, l’oignon, l’ail, les céréales, les légumineuses, le lait et ses dérivés, et l’huile d’olive a été faite par les différents responsables, de même qu’un aperçu sur les quantités à injecter sur le marché durant cette période, qu’il s’agisse de produits stockés, importés ou saisonniers.
L’occasion pour le ministre de saluer les efforts déployés par toutes les parties prenantes et le travail volontariste entrepris pour faire en sorte que les produits agricoles les plus consommés pendant le mois de Ramadhan soient disponibles, et d’une manière adaptée au pouvoir d’achat des citoyens.
Il convient de rappeler que le ministère de l’Agriculture a entamé l’importation de viandes rouges (13 000 tonnes) et blanches (15 000 tonnes) pour le mois sacré de Ramadhan, avec la possibilité d’augmenter les quantités de viandes rouges et porter le volume à 15 000 tonnes si le besoin se fait ressentir.
Il sera même question d’importer des légumes secs, fruits secs et autres produits qui sont plus demandés durant ce mois sacré.
Prix plus abordables et qualité meilleure
Si l’année dernière la priorité était donnée à la disponibilité des produits de première nécessité et de large consommation durant le Ramadhan avec un marché qui aura été bien régulé, il sera question, cette année, de veiller à la disponibilité de ces produits, mais à des prix plus accessibles et d’une qualité meilleure. Ces derniers points passent pour les nouvelles exigences du ministère du Commerce intérieur et de la Régulation du marché, dont le premier responsable rappelle, à chacune de ses sorties, les instructions du président de la République pour répondre aux besoins des Algériens. Plusieurs cycles de rencontres ont été organisés avec différents opérateurs, producteurs, importateurs ou agriculteurs et éleveurs, pour mettre au point les mécanismes à même d’assurer une meilleure régulation du marché.
L’excellente gestion du Ramadhan 2024 permet aujourd’hui de prétendre à de meilleurs résultats en raison des ajustements opérés après bilan, et de la volonté des pouvoirs publics qui ne lésinent pas sur les moyens pour permettre aux Algériens de passer un Ramadhan moins éprouvant pour les ménages.
