Présidentielle 2024 : Le FLN, l’ANR et El Moustakbal appellent à une participation massive

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Par M. Mansour

Les appels à la participation citoyenne à la prochaine élection présidentielle se font entendre à travers le pays, émanant de diverses formations politiques, à l’image du FLN, de l’ANR et du front El Moustakbal. Ces voix convergentes insistent sur l’impératif pour les citoyens d’exercer leur droit de vote lors de ce rendez-vous électoral qualifié de crucial. En mettant en lumière l’importance de cet exercice démocratique, elles rappellent également la conjoncture régionale et internationale délicate dans laquelle cette élection se déroulera.

Intervenant hier sur les ondes de la radio nationale, le secrétaire général de l’alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a lancé un appel à la mobilisation citoyenne en vue de l’élection présidentielle prévue le 7 septembre prochain. Pour Sahli, la participation électorale représente un pilier essentiel de la démocratie, soulignant que chaque vote exprime la souveraineté populaire. « Nous appelons les Algériens à voter massivement le 7 septembre pour élire leur président et exercer leur souveraineté », a-t-il affirmé, insistant sur le caractère civique et démocratique du processus électoral.

Interrogé sur son soutien au cinquième mandat du défunt président Abdelaziz Bouteflika en le qualifiant, à l’époque, de mandat de transition générationnelle, M. Sahli a expliqué qu’il avait effectivement défendu cette idée de mandat de transition générationnelle cette année-là, mais également en 2014, tout en affirmant qu’il continuerait à le défendre en 2024, ou en 2029 si ce passage de flambeau n’avait pas lieu.

En ce qui concerne son soutien au programme présidentiel, il a expliqué que son engagement dépendrait de son adéquation avec ses convictions. « Si j’adhère à ce programme, j’apporterai mon soutien sans réserve, sinon je jouerai un rôle constructif dans l’opposition », a-t-il dit.

«Déjouer les conspirations»

Un message politique similaire a été délivré par le patron du FLN, Abdelkrim Benmbarek, qui a lui aussi souligné l’importance capitale de la prochaine élection présidentielle, la qualifiant d’étape cruciale de la consolidation des bases de l’Etat algérien. Benmbarek a, dans le même sens, appelé à une participation active de toutes les factions politiques pour contrer ce qu’il a qualifié de « sceptiques » et déjouer les « conspirations dirigées contre l’Algérie. »

Le SG du FLN a poursuivi en mettant l’accent sur la cohésion et la détermination de son parti en vue de la prochaine élection présidentielle. Insistant sur l’unité et la solidité du parti, Benmbarek a déclaré que « le FLN jouerait le rôle de locomotive, eu égard à sa position de leadership. »

Le chef de file du parti a tenu à saluer l’engagement du président de la République envers le peuple algérien, notamment en modifiant la constitution pour renforcer la pratique démocratique, soutenir la jeunesse et préserver la souveraineté nationale. Il a également exprimé son soutien sincère au programme présidentiel, affirmant qu’il s’agissait d’un « positionnement clair. »

Même son de cloche du côté du front El Moustakbal, où son président Fateh Boutbig a prononcé un discours samedi à Annaba, dans le cadre d’une rencontre avec les cadres du parti, au palais de la culture Mohamed-Boudiaf, pour appeler à « dynamiser l’engagement politique à la hauteur de l’élan que connaît l’Algérie dans tous les secteurs ». Il a souligné que cette dynamique nationale visait à « renforcer l’économie et à garantir la souveraineté du pays, tout en renforçant le tissu social pour préserver les acquis ». Boutbig a appelé la classe politique à s’impliquer dans cette dynamique en cultivant la conscience sociale et en formant une nouvelle génération résolue à préserver et valoriser les réalisations.

Par ailleurs, il a mis en avant les « nombreuses réalisations dans divers domaines », appelant chacun à les reconnaître. Dans ce sens, il a insisté sur la nécessité d’une forte participation à la prochaine élection présidentielle qui, selon lui, représente un « gage de soutien aux institutions nationales. »

M.M.