Le film Larbi Ben M’hidi sera enfin projeté ce 4 mars à l’opéra d’Alger, à l’occasion du 67e anniversaire de l’assassinat de ce héros de la révolution. Toutefois, le réalisateur a pointé du doigt la précipitation, l’absence de communication de l’organisation de cette projection privée. Il se démarque de l’organisation. « L’absence de communication préalable concernant cet événement résulte d’une décision mûrement réfléchie », a déploré Bachir Deraïs, qui précise qu’il n’est « ni l’initiateur ni responsable de l’organisation de cette projection ». Il reconnaît cependant que la projection permettra de libérer le film, bloqué pendant cinq ans. Il se résout également à assister à la projection pour remercier les participants et ceux qui ont contribué, qu’il invite par ailleurs au même titre que ses amis pour lesquels il essayera de réserver « une ou deux rangées ».
