Projet d’hôpital algéro-qatari-allemand : 290 M$ et un délai de réalisation de « deux ans ou moins »

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Par R. Akli

 

Le mégaprojet d’hôpital algéro-qatari-allemand, dont les travaux préliminaires ont été officiellement lancés avant-hier à Sidi Abdallah (Alger), devra être réalisé dans un délai de «deux ans ou moins», selon les déclarations du ministre de la santé, Abdelhak Saihi, reprises par l’agence APS. Tout en confirmant la gratuité des services de santé que cet hôpital aura à dispenser une fois opérationnel, le ministre a souligné que ce projet vient «renforcer les structures du système national de santé afin de fournir des prestations hospitalières à la hauteur des aspirations des citoyens et en phase avec les évolutions mondiales en matière de soins». Également présent à la cérémonie de lancement des travaux de réalisation de cet important projet, fruit d’un partenariat algéro-qatari, le ministre des finances, Laaziz Faïd, a fait savoir, pour sa part, que le montant de l’enveloppe financière allouée à la réalisation de cet hôpital de 300 lits est de l’ordre de 290 millions de dollars, dont la partie algérienne couvrira 40%, tandis que celle qatarie en assurera une part de 60%.

 

290 millions de dollars

De son côté, le ministre de l’industrie, Ali Aoun, a tenu à mettre en avant «la disposition de l’Algérie à renforcer la coopération avec le Qatar dans le domaine de la production pharmaceutique, pour soutenir cet hôpital et pour développer les moyens de coopération dans des domaines similaires», a-t-il souligné. Quant au CEO du holding qatari Estithmar et président du conseil d’administration de la société algéro-qatarie des services de santé, Mohamed Badr al-Sadah, il a assuré que ce futur hôpital «sera doté de moyens modernes et comprendra 30 unités de soins intensifs, 15 salles d’opération, 40 cliniques externes», ainsi que «20 zones dédiées aux urgences, réunissant des compétences médicales de haut niveau et les technologies de pointe en matière de diagnostic et de traitement en un seul endroit». Ce projet, a-t-il en outre affirmé, permettra également de «répondre à un grand nombre de besoins médicaux, notamment dans le domaine des services spécialisés tels que les maladies cardiaques complexes, la chirurgie hépatique, la neurochirurgie et la déformation de la colonne vertébrale, ainsi que la chirurgie oncologique et la chimiothérapie».