Ramadhan à la cité universitaire : nette amélioration en restauration !

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Le charme du mois de Ramadhan est de le passer en famille. Cependant, pour diverses raisons, certaines personnes n’ont pas cette chance et se retrouvent obligées de le vivre loin de leur foyer et dans un cadre moins chaleureux et convivial. Parmi celles-ci figurent les étudiant(e)s venant des quatre coins de pays pour étudier dans la capitale ou dans les autres grandes villes. Résidant dans l’une des cités universitaires d’Ouled Fayet, les étudiants que nous avons rencontrés pour savoir comment ils ont passé la première semaine de ce mois sacré, ont été unanimes à dire que la qualité des repas a connu une nette amélioration cette année. A ce sujet, la première que nous avons interrogée sur la restauration nous a confié que «ce Ramadhan est bien meilleur des précédents». Actuellement en troisième année à la faculté des langues à Bouzaréah, celle qui vient de Tizi Ouzou nous a dit : «En toute franchise, nous n’avons pas à nous plaindre. Les menus sont bien meilleurs que ceux des dernières années. Chaque jour, nous avons droit à une salade comme entrée, une soupe, un second plat, du bourek, mais aussi un fruit et une bouteille d’eau», en ce qui concerne la quantité, «elle est suffisante», a assuré notre interlocutrice au moment où elle s’apprêtait à regagner la résidence universitaire après avoir terminé ses cours le jeudi en début d’après-midi. Une autre étudiante que nous avons approchée a elle aussi été satisfaite des repas. «On mange bien, en tout cas je ne pense pas qu’il y aura des personnes qui diront le contraire. Quand il y a un truc positif, on le mentionne aussi. On ne doit pas évoquer que les choses négatives. Côté restauration, personnellement je trouve que des efforts ont été faits et que nous ne manquons de rien», a-t-elle ainsi souligné.

 

Voici le menu pour le shor

Une autre étudiante, accompagnée de deux amies à elle, nous a donné d’autres détails et cela concerne le repas du shor. «Pour ce qui est du shor, il faut savoir qu’il est servi à 22h. On nous sert une brioche ou un croissant, des dattes, du couscous avec du raisin sec qu’on accompagne avec une petite bouteille de Lben, une bouteille d’eau et un fruit. Je trouve que c’est largement suffisant. En tout cas, je ne connais pas beaucoup de personnes qui se sont plaintes de la restauration cette année», a-t-elle dit. Il faut souligner aussi que les étudiantes ont la possibilité de faire quelques achats à l’intérieur de la cité universitaire où les gâteaux sont disponibles. Elles peuvent même cuisiner puisqu’un espace leur est réservé dans chaque pavillon, a-t-on aussi appris. «Oui, nous avons un espace pour préparer quelques plats si nous le souhaitons, mais pour être franches, avec les études et le jeûne, la majorité des filles optent pour les plats du restaurant. Ça leur évite aussi des tâches supplémentaires telle que la vaisselle», nous a assuré une troisième jeune fille que nous avons accostée pour avoir sa version sur le Ramadhan à la cité U.

 

Le ministre Baddari s’est déjà rendu à quatre visites aux résidences universitaires

Depuis le début du mois de Ramadhan, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a multiplié les sorties aux résidences universitaires pour s’assurer que les étudiants sont mis dans les meilleures conditions lors de cette période spéciale de l’année. Sa première visite a été à la cité des filles et celle des garçons à Bab Ezzouar. Lors du second jour du mois sacré, M. Baddari, accompagné par des cadres du ministère, a pris la direction de Mahelma où il a visité la cité des filles et celle des garçons. Il y a trois jours, il a profité de sa présence de Koléa (wilaya de Tipasa) pour faire un saut à la résidence des filles Yamina Sallah. Lors du cinquième jour, il est allé à deux résidences différentes, celles de Ben Aknoun (filles) et Beni Messous (garçons). Profitant de cette opportunité, il a échangé avec les étudiants et a tenu à écouter toutes leurs remarques. Il a aussi insisté auprès des responsables de l’Office national des œuvres universitaires (ONOU) pour que des repas sains et équilibrés soient fournis aux étudiants.

Adel C.