Dans son rapport pour l’année 2022, la Banque d’Algérie a assuré que la situation macroéconomique globale de l’Algérie est restée solide l’année dernière, affichant une amélioration globale de tous les indicateurs macro-financiers, en dépit des perturbations géopolitiques mondiales.
Selon le rapport, au terme de l’année 2022 l’Algérie a confirmé son rebond post-pandémique avec un taux de croissance de 3,2%, tiré notamment par les secteurs hors hydrocarbures.
Tout en notant une « persistance des tensions inflationnistes, d’origine importée », la Banque d’Algérie a souligné que l’Algérie « pu consolider sa balance commerciale, y compris les exportations hors hydrocarbures, et augmenter ses réserves de change en contexte de très faible endettement extérieur ».
Le rapport précise, dans ce sens, que l’activité économique a connu en 2022 une croissance appréciable du PIB à 27 6 88,8 milliards de DA, soit 3,2% alors qu’en 2020 il avait connu une forte récession de 5,1%.
Pour la Banque d’Algérie, il s’agit d’une « performance reflétant une dynamique de l’activité économique » puisque la croissance du PIB en volume hors hydrocarbures est passée de 2,3% en 2021 à 4,3% en 2022, tandis que celle des hydrocarbures a reculé de 0,6% en 2022 après une forte croissance de 10,5% une année auparavant.
Le rapport note également que la balance des paiement a affiché, en 2022, un excédent de 18,47 milliards de dollars, contre un déficit de 1,48 milliard en 2021, et une augmentation des réserves de change qui sont passées de 45,3 milliards de dollars à 60,99 milliards à fin 2022.
Selon le rapport, les crédits à l’économie ont également augmenté à 10 115,24 milliards DA, soit une hausse de 4,17%, et que le taux de change du dinar s’est apprécié de 4,1% contre le dollar américain et de 7% contre l’euro.
Ceci a permis de réduire, sur le court terme, une partie de l’inflation importée dont la contribution à l’inflation globale a été de plus de 70% en 2021 et de 61,7% en 2022″.
En termes de solidité financière, note encore le document, « la quasi-majorité des indicateurs demeure confortable en conséquence des politiques publiques déployées pour soutenir la relance économique post-pandémique ».