Par Amar R.
Les dirigeants du groupe des 20 grandes économies ont exprimé leur soutien à un cessez-le-feu «global» à Ghaza et au Liban, et ont réitéré leur «engagement inébranlable envers la vision de la solution à deux Etats» en Palestine.
Dans une déclaration commune publiée lundi après leur réunion à Rio de Janeiro, les chefs d’Etat et de gouvernement du G20 ont exprimé leur «profonde préoccupation face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Ghaza et à l’escalade au Liban», soulignant «l’urgence d’élargir le flux d’assistance humanitaire et de renforcer la protection des civils, en exigeant la levée de toutes les entraves à l’aide humanitaire à grande échelle».
Les dirigeants du G20 ont ajouté : «Nous sommes unis dans notre soutien à un cessez-le-feu global à Ghaza, conformément à la résolution 2735 du Conseil de sécurité des Nations unies, et au Liban pour permettre aux citoyens de retourner en toute sécurité chez eux des deux côtés de la Ligne bleue».
Soulignant «les souffrances humaines et les conséquences négatives de la guerre» dans la bande de Ghaza, les dirigeants du G20 ont insisté sur les droits du peuple palestinien à l’autodétermination. Ils ont réitéré leur «engagement inébranlable envers la vision de la solution à deux Etats, dans laquelle Israël et un Etat palestinien vivent côte à côte pacifiquement dans des frontières sûres et reconnues, conformément au droit international et aux résolutions pertinentes des Nations unies».
La déclaration intervient alors que le génocide que mène l’entité sioniste à Ghaza est entré dans sa deuxième année, entraînant la mort de 43 900 personnes et près de 104 000 autres blessées. Tel-Aviv, qui fait également face à des poursuites pour génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), a étendu son agression au Liban.
Le génocide laissera «des dégâts irréparables»
La rapporteuse des Nations unies pour les droits de l’homme dans les territoires palestiniens, Francesca Albanese, a confirmé dans une déclaration que toutes les enquêtes qu’elle a menées au cours de l’année écoulée confirment de manière irréfutable qu’Israël a commis un génocide dans la bande de Ghaza.
Lors d’une séance tenue au Parlement espagnol, intitulée «Le rôle de l’embargo militaire dans les opérations de construction de la paix», la rapporteuse des Nations unies a ajouté qu’elle avait consacré l’année dernière «à documenter le génocide commis par Israël en Palestine», affirmant qu’il n’y a «aucun doute qu’Israël mène un génocide à Ghaza, avec des destructions intensives».
En outre, elle a ajouté que les enquêtes menées en collaboration avec 30 experts de l’ONU, ainsi qu’une décision de la Cour internationale de justice rendue en juillet dernier confirment clairement qu’Israël commet un génocide dans les territoires palestiniens occupés.
Mme Albanese a expliqué que le génocide sioniste «laissera des dégâts irréparables» dans la vie des Palestiniens de Ghaza.
Une guerre «meurtrière» et «dévastatrice»
Des responsables de l’ONU ont déclaré, lundi soir, que «la guerre dévastatrice» de l’entité sioniste dans la bande de Ghaza a causé «des destructions massives et des pertes considérables».
Ils ont ajouté, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, que «ces événements résonneront pendant des générations et façonneront la région d’une manière que nous ne pouvons pas encore comprendre pleinement».
Ils ont également expliqué que la situation humanitaire à Ghaza, avec le début de l’hiver, est «catastrophique», en particulier les développements dans le nord de Ghaza avec un déplacement quasi total de la population, une destruction massive et un nettoyage du territoire, au milieu de ce qui semble être un mépris inquiétant du droit international humanitaire.
Dans ce contexte, le représentant permanent du Liban auprès des Nations unies, Hadi Hashem, s’exprimant au nom du groupe arabe, a déclaré que le groupe renouvelle son appel «à faire face à l’agression israélienne brutale contre la bande de Ghaza et le Liban», et à «mettre fin aux graves violations sionistes de la Charte des Nations unies, du droit international et du droit international humanitaire».