Le directeur général de la formation au ministère de l’enseignement supérieur, Djamel Boukezzata, a dévoilé hier les moyennes d’accès à quelques spécialités. « Certaines ont
fait l’objet d’une révision, tandis que d’autres ont été maintenues, à savoir celles liées aux
filières les plus demandées », d’après le même responsable.
PAR ASSIA T.
En plus de la moyenne générale du baccalauréat, le ministère de l’enseignement supérieur reconduit encore pour cette année le mode de calcul de la moyenne pondérée.
« Dans le cas où la moyenne minimale pondérée s’avère insuffisante, il sera recouru à la moyenne générale du baccalauréat », a laissé entendre le DG de la formation au ministère
de l’enseignement supérieur sur les ondes de la radio Chaîne 1.
Pour les trois branches de médecine, « la moyenne pondérée et la moyenne du bac doivent être égales ou supérieures à 15/20 », a indiqué M. Boukezzata. La moyenne d’accès à
l’école supérieure d’informatique est fixée à « 15/20 en fonction des priorités », a-t-il ajouté.
Les nouveaux bacheliers désireux de rejoindre l’école nationale supérieure des technologies avancées « doivent disposer d’une moyenne égale ou supérieure à 13/20 ».
La moyenne pondérée ou la moyenne générale du bac fixée pour « l’accès à l’école supérieure de l’intelligence artificielle doit être égale ou supérieure à 16/20 », d’après le même responsable.
Pour l’accès à l’école supérieure des mathématiques, « les moyennes varient en fonction de trois priorités ». Pour la première, « la moyenne pondérée ou la moyenne générale du bac doit être égale ou supérieure à 14/20 ».
La deuxième et la troisième « doivent être respectivement égales ou supérieures à 15 et 16/20 », a expliqué le DG de la formation au ministère de l’enseignement supérieur
lors de son passage sur les ondes de la radio algérienne.
Il est en outre exigé d’avoir une moyenne égale ou supérieure à « 12/20 pour s’inscrire au pôle universitaire de Koléa, qui comprend les écoles supérieures des sciences économiques », a fait savoir encore le même responsable.
A celle-ci s’ajoute une autre condition. D’après le même responsable, il s’agit de « la note obtenue en mathématiques et qui ne doit pas être inférieure à 12/20 ».
Pour accéder au pôle de Sidi Abdallah, la moyenne pondérée ou celle du bac « doit être
égale ou supérieure à 15/20 », selon le DG de la formation au MESRS, qui a indiqué que l’accès aux écoles supérieures des enseignants est « conditionné par une moyenne égale ou supérieure à 13/20 ».
Un chatbot au service des bacheliers
En prévision de la prochaine rentrée universitaire, le secteur de l’enseignement supérieur s’est doté d’environ 40.000 nouvelles places pédagogiques, d’après M. Boukezzata. Cela dit, la capacité d’accueil du secteur a augmenté à plus de 1,5 million de places pédagogiques au niveau national, a indiqué le même responsable.
La nouvelle année universitaire sera basée sur la stratégie « zéro papier ». « Ce qui distingue cette entrée, c’est la numérisation de tous les processus d’orientation et d’inscription initiale et finale », a fait remarquer le DG de la formation au MESRS, qui a indiqué
que les préinscriptions commenceront le 19 juillet en cours et s’étaleront jusqu’au 22 du
même mois.
Pour le DG de la formation au MESRS, les inscriptions en ligne « ne donnent pas lieu aux
prétextes justifiant des retards ». « Les nouveaux bacheliers ont un calendrier qu’ils doivent respecter », a-t-il souligné.
Pour mieux orienter les nouveaux bacheliers, le ministère a mis à leur disposition l’application « ChatBot ». C’est une première, d’après M. Boukezzata. Selon lui, cette application dont le principe de fonctionnement « est basé sur l’intelligence artificielle permet aux nouveaux bacheliers d’obtenir toutes les réponses nécessaires pour l’orientation ».
A cela s’ajoute « le portail des plateformes numériques entre autres », a fait remarquer le
DG de la formation au ministère de l’enseignement supérieur.
A. T.
