Le capitaine des Verts et l’un des quatre joueurs algériens ayant franchi la barre des 100 sélections, Riyad Mahrez, n’a pas savouré sa performance lors de son passage en zone mixte lundi dernier, en marge de l’entraînement de l’équipe nationale d’Algérie. A la fin du match contre le Botswana, aucun journaliste ne l’a interrogé sur son entrée dans le prestigieux «Club des 100». Un exploit célébré en interne par ses coéquipiers et la Fédération algérienne, mais totalement passé sous silence par les médias présents lundi. Le champion d’Afrique 2019, âgé de 34 ans, s’attendait à recevoir des questions sur cette performance, mais il semble qu’une telle performance est devenue anodine malgré un parcours exceptionnel avec l’Algérie. Mahrez, qui a débuté sous le maillot algérien en mai 2014, a inscrit 32 buts et délivré 40 passes décisives en 100 sélections. Il rejoint ainsi la légende Lakhdar Belloumi dans ce cercle restreint, derrière Aïssa Mandi (104 matches) et Islam Slimani (102 matches), qu’il pourrait bientôt dépasser. Il est clair que Mahrez méritait une meilleure considération, sauf qu’il serait en train de payer les derniers échecs des Verts aux CAN 2021 et 2023 ainsi que l’amère élimination de la Coupe du monde 2022. Malgré ces critiques, Riyad Mahrez restera une légende du football algérien et aura l’opportunité de rebondir et d’aider les Verts à se qualifier pour le Mondial 2026. Un défi que le joueur d’Al-Ahli en Arabie Saoudite compte bien relever, pour terminer son aventure internationale sur une note positive.
M.A.
