Sahara occidental: Le Conseil de la nation réagit à la position américaine

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Salah Goudjil

Le Conseil de la nation a réagi, ce jeudi, à la confirmation par le Département d’Etat américain de la position des USA concernant le Sahara occidental.

Dans son communiqué, le Conseil de la nation a réaffirmé que la solution de la question du Sahara Occidental passe par un référendum équitable et transparent, sous la supervision et la responsabilité des Nations Unies.

« Le Conseil de la nation renouvelle son attachement ferme à la conviction selon laquelle la question du Sahara Occidental ne saurait trouver de solution durable et juste que par l’exercice, par le vaillant peuple sahraoui, de son droit à l’autodétermination, à travers un référendum équitable et transparent, sous la supervision et la responsabilité des Nations Unies », lit-on dans le communiqué.

A ce titre, considère le Conseil de la nation, « la confirmation par le Département d’Etat américain de la position des Etats-Unis d’Amérique concernant la juste cause sahraouie constitue un écart par rapport à la légalité internationale ».

Le communiqué souligne, dans le même ordre d’idée, que cette légalité internationale laquelle « devrait être respectée, de surcroît, par un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU ».

Une position qui ne fera qu’alimenter les ambitions colonialistes du Maroc

Le Conseil de la nation se dit convaincu que « cette position ne fera qu’alimenter les ambitions colonialistes du régime marocain, en lui offrant des victoires illusoires qui ne sauraient altérer les vérités historiques, ni détourner le cours inévitable de l’Histoire, laquelle rejette et méprise le colonialisme, aussi longtemps qu’il perdure ».

Le Conseil de la nation estime, en outre, que cette même position « compromettra également les efforts internationaux visant à promouvoir des solutions onusiennes et à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément au cadre légal convenu, à savoir le plan de règlement onusien de 1991 ».

Il rappelle également qu’il s’agit « d’un cas de décolonisation, comme l’affirment toutes les résolutions internationales et régionales pertinentes ».