Le groupe pharmaceutique public Saïdal s’est fixé comme objectif d’atteindre, dans les prochaines années, un niveau d’exportation équivalent à près de 5 % de son chiffre d’affaires.
« Nous visons à terme à réaliser un niveau d’exportation équivalent à près de 5 % du chiffre d’affaires de Saïdal », a déclaré la PDG du groupe, Fatoum Akacem.
Devant la commission des affaires économiques, de l’industrie, du commerce et de la planification de l’APN, Mme Fatoum a expliqué que « la grande capacité de production du Groupe » lui permettra de couvrir le marché national et d’atteindre cet objectif d’exportation.
La même responsable a souligné que l’année 2023 est celle de l’enregistrement des médicaments au niveau de plusieurs pays africains et arabes. Ceci, avant de mettre en place un réel processus d’export, a t-elle expliqué.
Elle a également annoncé qu’il sera procédé, « dans moins d’un mois », au lancement du premier centre de bioéquivalence en Algérie.
La relance , dans 2 à 3 mois, de l’usine de Médéa, destinée à la production de matière première, qui était à l’arrêt pendant 15 ans figure aussi parmi les projets de ce groupe pharmaceutique public qui compte lancer, durant le premier trimestre de cette année, la production d’insuline et ensuite la production d’anticancéreux, puis encore des bio-similaires.
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