/Présent à l’ouverture du 6e Algest, Hichem Sofiane Salaouatchi, le ministre de la Pêche a longuement évoqué l’importance de la sous-traitance, dans son secteur. Il profitera de la cérémonie de signature de plusieurs protocoles d’accord entre la coordination des bourses de sous-traitances et certains groupes industriels algériens, dont la Sonelgaz, le Groupe Imetal et Getex pour rappeler la réussite de certaines entreprises dans le domaine de la fabrication navale.
«La réussite des modèles d’entreprises spécialisées dans la construction navale, où la sous-traitance est présente nous donne de l’optimisme quant à l’essor de ce secteur», dira le ministre de la Pêche qui précisera que les ports de Zemmouri et d’El Hounai à Tlemcen passent pour les exemples parfaits de l’émergence de cette activité. M. Salaouatchi ne manquera pas de souligner que l’objectif de son département est d’atteindre les 500 entreprises à l’horizon 2024. Il précisera que «nous comptons, aujourd’hui, 38 entreprises activant dans la construction navale, avec 1000 petites entreprises lui servant de tissu de fournisseurs».
Il faut dire que les assurances du ministre de la Pêche qui a évoqué le soutien de l’Etat pour ce secteur qui doit participer à la sécurité alimentaire du pays mais, aussi, contribuer à gonfler la facture des exportations, sont liées aux décisions prises la veille par le président de la République. En effet, Abdelmadjid Tebboune qui a présidé, dimanche, le conseil des ministres s’est félicité du progrès et de la coordination entre les ministères de l’Intérieur, de l’Industrie et de la Pêche pour la concrétisation des projets d’extension des activités de construction navale, dans les zones pilotes. Du coup, le chef de l’Etat avait souligné l’impératif de prioriser certains points dans ce domaine, tels l’extension de l’activité de construction navale à l’ensemble de la bande côtière algérienne, pour s’orienter vers une véritable industrialisation, selon un plan de développement sectoriel reposant sur des partenariats internationaux permettant de développer les ressources halieutiques qualitativement et quantitativement. L’objectif étant d’«œuvrer pour permettre à l’Algérie de retrouver son rôle pionnier dans le domaine maritime par la concurrence dans l’investissement et la production halieutique». Et pour y parvenir, l’Etat doit «octroyer davantage de facilitations en matière de foncier aux véritables investisseurs dans le secteur de la pêche, secteur stratégique, générateur de richesses et un des piliers de la sécurité alimentaire», avait affirmé Abdelmadjid Tebboune.
B. A.