Par Ael C.
A l’occasion de l’ouverture du 2e congrès national de la Société algérienne de pneumologie (SAP) qui s’est tenu à l’hôtel Sheraton (Staoueli) sous le thème principal «Les grands défis de la pneumologie à l’ère de l’innovation», le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a révélé qu’un budget de 20 milliards DA a été consacré pour promouvoir la recherche sur les maladies rares ainsi que leur prise en charge. Le premier responsable du secteur sanitaire ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a ajouté : «46% du budget de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) est également réservé aux maladies rares». Fournir de tels efforts sur le plan financier montre la grande détermination des pouvoirs publics d’intégrer toutes les solutions innovantes pour lutter contre les maladies rares. D’ailleurs, un plan national de prise en charge des maladies rares a été mis en place au mois de mai dernier. Lors d’une rencontre organisée à Alger, M. Saïhi, en présence du ministre du Travail et de la Sécurité sociale et de l’Emploi, Fayçal Bentaleb et du ministre de la Communication, Mohamed Laagab, de la déléguée nationale à la protection de l’enfance, Meriem Chorfi, et du représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avait déjà assuré que l’Etat ne lésinera pas sur les moyens, notamment financiers, pour adopter des solutions novatrices afin de lutter contre ces maladies rares. Notons qu’en Algérie, 109 maladies rares ont été répertoriées, et 51 d’entre elles ont été introduites dans la liste à cette occasion-là.
Un groupe de chercheurs en immunologie créé
Lors de cet événement, le ministre de la Santé a bien évidemment parlé des maladies respiratoires et pulmonaires. A leur sujet, le premier responsable du secteur a appelé la communauté médicale à se mobiliser pour renforcer la lutte contre ces maladies. «J’appelle l’ensemble des professeurs, toutes spécialités médicales confondues, à dynamiser la recherche au niveau de l’ensemble des établissements hospitaliers pour ouvrir des perspectives permettant de traiter nombre de problématiques et être au diapason des avancées en la matière», a-t-il ainsi déclaré avant d’assurer que son secteur accorde un intérêt majeur à la recherche scientifique et aux rencontres y afférentes. M. Saïhi a également profité de cette occasion pour souligner «l’importance de la recherche scientifique et la création d’unités de recherche au niveau des différents services sanitaires en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique».
En présence du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb et du président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, Kamel Senhadji, ainsi que de plusieurs experts en maladies respiratoires, algériens et étrangers, un groupe de jeunes pneumologues algériens a été créé lors de ce congrès. Il aura pour mission de mener des projets de recherche sur des affections telles que l’asthme, la tuberculose, et d’autres maladies respiratoires, a-t-on ainsi appris.