Plus un jour ne passe sans qu’un nouvel événement ne vienne relancer l’affaire du match Algérie-Cameroun, joué le 29 mars dernier au stade Mustapha-Tchaker à Blida et perdu sur le score de deux buts à un, une défaite synonyme d’absence de la prochaine édition de la Coupe du monde prévue durant les mois de novembre et décembre au Qatar. Cette fois-ci, c’est le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Abderrazak Sebgag, qui a remis une couche par une déclaration à la presse hier en marge de l’une de ses sorties sur le terrain. En effet, le premier responsable du secteur a insinué indirectement que l’Algérie saisira le Tribunal arbitral du Sport de Lausanne : «Nous avons reçu la réponse de la Fédération internationale de football et l’Algérie exercera ses droits conformément aux statuts de la FIFA». En d’autres termes, le dossier devrait atterrir sur les bureaux du TAS dans les jours à venir. Habilitée à gérer le dossier auprès des instances sportives internationales, il faut attendre, peut-être, la confirmation de la Fédération algérienne de football avant qu’une nouvelle procédure ne soit lancée. Une procédure qui va tenir en haleine les supporters des Verts dont une grande partie continue de croire à une qualification de Riyad Mahrez et ses partenaires pour le prochain Mondial. Rappelons qu’un sit-in a eu lieu récemment devant le QG de la FIFA à Zurich. Il a été marqué par la présence d’une centaine de personnes dont le souhait était de sanctionner Bakary Gassama, l’arbitre gambien, considéré comme le principal responsable de ce que les protégés de Djamel Belmadi ont enduré lors de la seconde manche des barrages, mais aussi de donner une nouvelle chance pour que les Champions d’Afrique en 2019 d’être présents lors de l’événement planétaire programmé pour l’hiver prochain.
«Le Bureau Fédéral ? La loi sera appliquée et respectée»
M. Sebgag a parlé aussi du Bureau Fédéral. Ce dernier sera dissous après la démission de Rachid Gasmi, le septième membre à jeter l’éponge. A ce sujet, il a dit : «La loi sera appliquée et respectée». Pour revenir sur l’échec vécu ces derniers mois par l’EN, le ministre a assuré : «Il y a des raisons internes mais également externes. Nombreux font tout pour déstabiliser de l’extérieur.»
F. C.