Citée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, parmi les personnalités françaises respectables pour leur attitude loin de toute hostilité envers l’Algérie, avec Jean Pierre Raffarin et Dominique de Villepin, l’ex-candidate à la présidentielle française, Ségolène Royal, s’est montrée prête à jouer un rôle de médiateur entre la France et l’Algérie dont les relations connaissent une période grandes tensions.
«On ne doit jamais renoncer à la qualité diplomatique relationnelle», a déclaré l’ancienne ministre socialiste tout en émettant le souhait de voir le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, accorder «une grâce présidentielle» à l’écrivain Boualem Sansal.
«Et je suis disponible pour servir à cette médiation puisque je fus citée comme MM. de Villepin et Jean Pierre Raffarin», a, ainsi, ajouté Mme Royal qui n’est pas insensible au fait qu’elle soit considérée par le Président algérien parmi les personnalités crédibles au sein de la scène politique française.
Ségolène Royal a fait partie de ces voix qui en France ont appelé à éviter l’escalade de tension avec l’Algérie en rappelant la responsabilité de la France concernant son passé colonial en Algérie.
Des propos mesurés qui lui ont valu la reconnaissance du président Tebboune lors de précédentes déclarations à la presse.